Le livre sept : Polymnie est le récit du début de la seconde guerre médique. La Perse a été tenue en échec à Marathon (- 490) et le successeur de Darius, son fils Xerxès après des hésitations décide de relancer le conflit. Plus précisément les paragraphes 1 à 178, nous présentent les préparatifs de la guerre contre la Grèce, ainsi que le trajet des troupes de Xerxès. Le récit de ces paragraphes s'interrompt au moment de la bataille des Thermopyles qui lance la seconde guerre médique.
Quels éléments nous fournissent les travaux d'Hérodote sur la puissance perse, comment est constituée cette armée considérable? Quelles sont les dimensions de cette puissance ?
[...] Ces deux facteurs amènent Xerxès à commettre des erreurs. Par orgueil, le canal du mont Athos est percé : «fit percer le mont Athos par orgueil, pour faire montre de sa puissance, et pour en laisser un monument. (24). Mais la principale faute commise par orgueil est de ne jamais prendre en compte les avis de ces auditeurs, malgré leur clairvoyance. Xerxès au moins deux fois néglige d'écouter des avis qui lui sont contraires. En premier lieu, Artabane, son oncle, évoque les problèmes d'infrastructures liés à la taille de son armée, auquel Xerxès répond qu'il faut prendre des risques. [...]
[...] Les crétois repoussent la coalition pour ces raisons (169). Quant aux thessaliens, ceux-ci abandonnés par les grecs se retournent contre elle et s'allient aux perses : «Les Thessaliens, abandonnés par leurs alliés, ne balancèrent plus à prendre le parti des Perses. Ils l'embrassèrent même avec zèle, et rendirent au roi des services importants. (174). Si, la puissance perse n'est pas directement responsable de ces problèmes, on peut tout de même supposer que l'importance de ses forces a contribué grandement à ces refus d'alliance. [...]
[...] Ces paragraphes 1 à 178 du livre VII des histoires d'Hérodote nous apportent de nombreux éléments sur la puissance perse lors du commencement de la deuxième guerre médique. Cette puissance perse se caractérise à ce moment par le nombre d'hommes qu'elle compte. S'il n'y a de richesse que d'homme, L'armée perse est la plus riche des nations, d'autant plus qu'elle exploite intelligemment la pluralité d'origines composant l'armée. Les moyens mis en œuvres illustrent la mesure de cette puissance. La puissance perse se manifeste autant à travers la dimension psychologique de cette puissance sur les autres cités. [...]
[...] La puissance dissuasive perse est à la mesure de la taille de son armée. Mais, en marge de ces réditions pures et simples quelques cités, accordent leur soutient à Xerxès après un raisonnement plus pragmatique. L'exemple de Gélon en Sicile illustre ce propos. Après avoir reçu les ambassadeurs grecs et refusé d'apporter son soutient, il opère une stratégie : n'eut pas plutôt appris que le roi avait traversé l'Hellespont, qu'il donna trois vaisseaux à cinq rangs de rames ( . [...]
[...] Or «quand on commence on ne sait pas comment ça finira a dit Hérodote. Le travail d'Hérodote est une source des plus fournies pour étudier cette période. Mais, celui-ci nous avertit lui même sur les dangers du travail de l'historien Si je suis obligé de rapporter ce qu'on me dit, je dois pas du moins croire tout aveuglément. Que cette protestation serve pour toute cette histoire paragraphe 152 du livre VII. Aussi, faut-il mettre en application cette citation pour tirer du récit d'Hérodote les faits réels des légendes qui composent son œuvre. [...]
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