Ce document est extrait de l'Enquête, œuvre d'Hérodote datant de la première moitié du Ve siècle, traitant pour beaucoup des relations entre les Grecs et les Perses. C'est la curiosité illimitée et encyclopédique d'Hérodote pour toutes les choses humaines qui lui a inspiré cette œuvre. Hérodote est né à Halicarnasse (entre 490 et 480), cité grecque d'Asie mineure. Vassale et tributaire du roi de Perse, cette ville est gouvernée par des seigneurs cariens hellénisés. Du fait de la tyrannie que Lygdamis exerçait dans la cité, il s'exila à Samos. On ne sait s'il résida de nouveau dans sa ville natale, mais en revanche on sait qu'il commença à faire de nombreux voyages. Il en fit dans des contrées barbares ainsi que dans l'ensemble de la Grèce et séjourna, entre autres, à Sparte. On comprend ainsi pourquoi il sent le besoin dans son enquête de comparer Sparte au Royaume Perse où il a vécu et qu'il connaît parfaitement. Hérodote éprouvait certaines sympathies pour Sparte, mais il n'oubliait pas cependant l'idée qu'il s'était faite, Sparte ayant joué selon lui le premier rôle dans la lutte contre les Perses. Il ne va donc cesser dans son récit de les comparer. De même quand il fait référence aux Barbares d'Asie, il fait des comparaisons y ayant fait des nombreux voyages. On peut aussi penser qu'Hérodote cherche à montrer son érudition, peut-être aussi pour appuyer son récit.
Hérodote nous fait ici part des prérogatives religieuses des rois spartiates, d'une part en temps de guerre, et d'autre part en temps de paix. Il évoque de même le rôle des rois de leur vivant, et ce qu'il advient lorsqu'un d'eux meurt. Xénophon par ailleurs résume très bien le rôle de ces rois : « le roi n'a pas d'autres tâches que d'être un prêtre pour les dieux et un stratège pour les hommes.
La cité de Sparte est alors une des plus grandes puissances du monde grec. Sa domination s'étend sur la Laconie et la Messénie (c'est à dire tout le sud du Péloponnèse).
Nous interrogeant sur ces rois, nous allons alors nous attacher à voir d'une part en quoi ils sont les dépositaires du sacré, puis de quelles manières ils sont les garants de la stabilité social et étatique à Sparte.
[...] Hérodote nous fait ici part des prérogatives religieuses des rois spartiates, d'une part en temps de guerre, et d'autre part en temps de paix. Il évoque de même le rôle des rois de leur vivant, et ce qu'il advient lorsqu'un d'eux meurt. Xénophon par ailleurs résume très bien le rôle de ces rois : le roi n'a pas d'autres tâches que d'être un prêtre pour les dieux et un stratège pour les hommes. La cité de Sparte est alors une des plus grandes puissances du monde grec. [...]
[...] On peut constater que l'oracle n'a pas toujours soutenu les actions de son peuple. Lors des guerres médiques (ayant opposé les Grecs aux Mèdes), Athènes avait consulté l'oracle, en 490 avant l'ère chrétienne, afin de demander s'il était bon que Sparte l'aidât. L'oracle rendit une réponse négative, alors que c'est justement l'intervention du spartiate Léonidas aux Thermopyles en 480 qui permit aux Athéniens de gagner du temps pour remporter la victoire à Salamine (laquelle victoire serait due, pour le coup, à un oracle de la Pythie, qui avait conseillé de bâtir un mur de bois, ce qui, symboliquement, représentait la flotte athénienne massée dans le goulet de Salamine). [...]
[...] Aller consulter à Delphes (l.16) : Sparte consulte Delphes de façon institutionnelle (plus que les autres cités) et souvent sur des questions politiques. En effet, c'est à l'oracle de Delphes que se seraient adressés les législateurs qui, aux VII-VIe siècles, s'efforcèrent d'établir un certain ordre politique et social dans les cités. C'est ainsi que le dieu aurait dicté à Lycurgue, le fameux législateur de Sparte, la Grande Rhetra qui fixait les règles de constitution de la cité. Le passé de ces deux cités est donc lié. [...]
[...] Vassale et tributaire du roi de Perse, cette ville est gouvernée par des seigneurs cariens hellénisés. Du fait de la tyrannie que Lygdamis exerçait dans la cité, il s'exila à Samos. On ne sait s'il résida de nouveau dans sa ville natale, mais en revanche on sait qu'il commença à faire de nombreux voyages. Il en fit dans des contrées barbares ainsi que dans l'ensemble de la Grèce et séjourna, entre autres, à Sparte. On comprend ainsi pourquoi il sent le besoin dans son enquête de comparer Sparte au Royaume Perse où il a vécu et qu'il connaît parfaitement. [...]
[...] plus bas les relations de Sparte avec Delphes), de nombreuses charges religieuses, ils ont la charge de la plupart des rituels et de tous les sacrifices publics. La présidence des sacrifices maintient leurs liens avec les dieux et il est sacrilège de leur désobéir. Aristote dit d'ailleurs à ce sujet que ce qui concerne les dieux est du ressort des rois -Les rituels qu'ils doivent accomplir deux sacerdoces cela tend à appuyer le point précédent, le sacerdoce étant une fonction du prêtre, fonction qui présente un caractère respectable en raison du dévouement qu'elle exige. [...]
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