Claude Mossé aborde dans Politique et société en Grèce moderne l'organisation politique et sociale de la cité-Etat d'Athènes. Ainsi, par ce choix l'auteur s'inscrit dans le courant de l' "athéno-centrisme", c'est-à-dire qu'elle focalise ses recherches sur Athènes en particulier.
Cette prise de position s'exprime de trois façons différentes
[...] Par ailleurs, il semble que cette règle n'a rien d'officielle mais qu'elle s'est tout de même maintenue durant les siècles sans faiblir, confère la législation de Périclès qui ne précise pas cette condition (on peut penser, en effet, au regard de cette loi, qu'un individu né d'une liaison même non légitime entre deux athéniens est citoyen). - Penchons nous à présent sur le cas des femmes. Elles sont quant à elle citoyennes, mais on ne peut tout de même les considérer entièrement comme telles. [...]
[...] Dans cette partie l'auteur nous décrit comment les athéniens ont acquis l'égalité politique (à la suite des réformes de Dracon, Solon et Clisthène), comment ils l'ont vécue doublée des inégalités sociales et enfin comment à terme la passion d'égalité a pris les athéniens (devenant la préoccupation de nombreux magistrats). Le fonctionnement de la Démocratie athénienne L'auteur s'accorde dans cette partie à nous décrire le fonctionnement réel de la démocratie athénienne. On apprend que la communauté citoyenne était divisée en citoyens actifs et passifs et on mesure l'importance de la classe politique dans la vie de la cité (magistrats, ambassadeurs, stratèges, archontes). [...]
[...] Exploitation de l'oeuvre: Athènes, une cité organisée autour de la citoyenneté Etant donné que l'oeuvre est un manuel d'histoire et qu'il est impossible d'en livrer l'entière analyse; nous avons choisi de nous concentrer sur une partie: "citoyens et non-citoyens". qui doit être citoyen et ce qu'est un citoyen Aristote. Qui est citoyen à Athènes ? - La réponse d'Aristote est qu'est citoyen celui qui est né de deux parents citoyens - Il semble que cela fut le cas à partir de 451-450 et des mesures prises par Périclès afin de limiter le nombre des citoyens. [...]
[...] En réalité, les modernes s'accordent pour l'évaluer entre 60000 et 100000 personnes, ce qui est déjà un chiffre important. - En réalité, il est probable que les esclaves existaient depuis très longtemps à Athènes, mais on attribue la multiplication de leur nombre à deux principaux facteurs: D'une part, la suppression de la dépendance paysanne et de la servitude pour dettes par Solon au début du VIème siècle. Et d'autre part, au développement de l'artisanat athénien et de l'échange dans ce même siècle. [...]
[...] Ainsi, de la loi de Périclès en 451-450 au recensement fait par Démétrios de phalère en 317, le nombre d'athéniens s'est vu réduit d'une moitié, passant de 40000 au milieu du Vème à 21000 à la fin du IVème. Qu'est ce qu'un citoyen ? - Il faut distinguer entre polites et astos, deux termes souvent utilisés indifféremment pour designer les citoyens mais qui insistent chacun sur une facette différente de celle ci. Ainsi, le polites met l'accent sur les fonctions du citoyen, et l'astos sur son statut juridique. [...]
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