Le document suivant prend sa source dans l'une des œuvres de Pline le Jeune, le Panégyrique de Trajan. Il s'agit d'un texte écrit pensé et exposé au Sénat, c'est un discours public à la louange d'un personnage illustre ici le futur optimums princeps Trajan. Le panégyrique appartient au genre littéraire démonstratif qui consiste à louer ou à blâmer. Il a pour fonction de célébrer des actions et des vertus. Pour ce faire il a recours à l‘amplification : le panégyrique est toujours un discours, composé pour une occasion solennelle. C'est un texte qui est donc destiné à être lu en public car il s'agit d'avertir la population d'un grand Empire que le pouvoir n'est pas vacant.
Pline apparaît donc comme le produit de la jonction de la politique et de la culture au service de Trajan de manière nuancée. Il faut aussi savoir que l'amitié entre Trajan et Pline était durable et ancienne, dans leurs rapports régnait l'affection réciproque et la confiance. Le Panégyrique de Trajan contient 95 paragraphes, et l‘extrait étudié porte sur les paragraphes 22, 23, 24 concernant l'entrée de Trajan à Rome c'est une véritable célébration du pouvoir impérial. En effet du début à la fin de l'extrait, les compliments pleuvent sur Trajan.
Comment le panégyrique de Pline le jeune annonce-t-il la période prospère que Rome va connaître à travers l'Adventus de Trajan à Rome ?
[...] Passons au paragraphe 23 Ligne 15 c'était une satisfaction générale quand pour accueil tu embrassais les sénateurs comme à ton départ ils t'avaient embrassé; les historiens reprochaient volontiers aux mauvais princes d'être avares de leurs baisers par exemple Caligula, Néron, on a donc ici une preuve du grand respect que Trajan a envers le sénat. Également envers les chevaliers qui montre aussi le respect qu'il a envers les soldats milieu dont il provient. Ces signes marque profondément l'esprit des gens et de Pline de manière extrêmement positive pour la mise en place de Trajan à Rome. [...]
[...] Au premier plan trois personnages symboliques reproduisent la même distinction le Genius Senatus, flanqué à sa gauche de l'Ordo Equisetum sa droite du Genius Populi Romani. Le premier vêtu de la toge et plus grand que les deux autres se tournent vers Trajan qui lui fait face sur le pilier droit il tend le bras vers lui pour l'accueillir. C'était alors une reconnaissance de la légitimité du chef choisi déjà par l'armée et la proclamation de sa définitive légitimité. Le second en toge lui aussi regarde vers l'empereur et tient dans sa main droite une haste surmontée d'une couronne. [...]
[...] À cette date l'empire romain est à son apogée, et nous nous trouvons sous l'empire des Antonins. Le début de ce siècle est donc prospère pour Rome, l'Italie se distingue des provinces et occupe une place privilégiée qui lui assure une réelle prospérité économique, depuis Auguste elle est divisée en onze régions administrées par le Sénat et des magistrats sénatoriaux bénéficiant d'un privilège qui l'exempte de l'impôt foncier le tributum, de plus à l'époque de Trajan, le Sénat comportait autour de 45% de provinciaux, il y a donc une majorité d'Italiens au Sénat et l'équilibre des forces et à peu près égal politiquement parlant. [...]
[...] Il apparaît donc comme le produit de la jonction de la politique et de la culture au service de Trajan de manière nuancée. Il faut aussi savoir que l'amitié entre Trajan et Pline était durable et ancienne, dans leurs rapports régnait l'affection réciproque et la fiducia, confiance Le Panégyrique de Trajan contient 95 paragraphes, et l‘extrait étudié porte sur les paragraphes concernant l'entrée de Trajan à Rome c'est une véritable célébration du pouvoir impérial. En effet du début à la fin de l'extrait les compliments pleuvent sur Trajan. [...]
[...] Il choque par l'excès de ses louanges (Denis Diderot). En publiant le panégyrique il visait un double but politique et littéraire. Le sujet était beau, Trajan méritant les louanges que le consul avait dû si souvent prodiguer à des princes indignes. Sortie de la bouche et de la plume d'un sénateur, cette théorie du bon empereur était comme un manifeste du sénat, le panégyrique est un écrit sénatorial tel est le but politique. Le but littéraire est non moins évident. [...]
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