Le monde antique est en difficulté dès le IIIème siècle. Un évêque dira même que « l'univers entier est en décadence et touche à sa fin. » L'épidémie de peste provoque un changement démographique ; les persécutions chrétiennes entraînent des tensions sociales et politiques ; et les problèmes économiques sont nombreux. C'est donc tout naturellement qu'en 202, l'empereur Dioclétien a l'idée de séparer l'Orient et l'Occident. C'est la mise en place d'une tétrarchie (deux empereurs et deux augustes). Les « invasions barbares »participent à ces mutations. Il est toutefois préférable de parler de « mouvements de populations », car les « barbares » n'ont pas exclusivement attaqué l'Empire (voir carte 2). Il y a donc trois grands flux de populations (...)
[...] 493-500 : Les Ostrogoths posent leur royaume en Italie. + 450 : Les Francs Saliens occupent eux la côte atlantique au-delà du Rhin. C'est le plus important peuple germanique. Dès le IIIe siècle, ils aidèrent les romains à combattre les diverses tribus barbares. Les romains leur donnent donc leur nom. Ce royaume franc connaît une grande dynastie, les Mérovingiens. Clovis est l'artisan de l'union des Francs ; il est désigné roi en 481. C'est un chef guerrier ; il agrandira grandement son royaume. [...]
[...] Le terre n'est plus l'unique moyen d'être riche : les Génois, par exemple, excellent dans ce domaine. Bref, les capétiens centralisent la monarchie ; Philippe Auguste fera arrêter le pape, d'où leur absence de Rome de 1309 à 1370. Des dates 909 : Création de l'abbaye de Cluny : Réforme grégorienne (moralité du clergé, croisade) : Prise de Jérusalem : Chute de Jérusalem, la ville redevient musulmane : Prise de Constantinople par les croisés. 1208/1213 : Croisade contre les Albigeois : Bataille de Las Navas de Tolosa (Victoire des croisés). [...]
[...] Des conséquences positives sont aussi à retenir : les structures familiales sont remises en cause, la solidarité est très forte, la mortalité permet une mobilité sociale et les nobles se tournent vers les bourgeois (Mariage). De même, les ouvriers bénéficient du progrès technique et de la hausse des salaires. Ces crises consolident également l'Etat monarchique : une armée régulière est levée (Sentiment nationale) lors de la guerre contre l'Angleterre. Des impôts en masse sont imposés. Bref, la Renaissance s'explique par cette période de crises : la société est jeune, d'où un dynamisme accru et un regard vers d'autres horizons. [...]
[...] Chapitre II : Les trois Moyen Âge A Le haut Moyen Âge 1. Les mutations du monde antique Le monde antique est en difficulté dès le IIIe siècle. Un évêque dira même que l'univers entier est en décadence et touche à sa fin. L'épidémie de peste provoque un changement démographique ; les persécutions chrétiennes entraînent des tensions sociales et politiques ; et les problèmes économiques sont nombreux. C'est donc tout naturellement qu'en 202, l'empereur Dioclétien à l'idée de séparer l'orient et l'occident. [...]
[...] Les châteaux se multiplieront aussi. Ce sont des centres militaires, lieu du pouvoir fiscal ; et la propriété des seigneurs. La mutation féodale est donc en adéquation avec la transformation socio- économique. Vers 1030, les intellectuels, notamment Adalbéron de Laon, découpent la société en trois classes : Ceux qui prient (Le clergé). Ceux qui combattent (La noblesse). Ceux qui travaillent (Le Tiers-état). Cette même période voit aussi l'émergence des ordres monastiques, par exemple l'abbaye de Cluny, qui en 909 détient une puissance égale à celle de la papauté. [...]
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