Les Médecins dans le monde grec, Evelyne Samana 2003, époque hellénistique, sources épigraphiques, sages-femmes, famille des Asclépiades, gymnase grec, Ptolémée, Dogmatiques, Empiriques, sophistes, Hippocrate, dèmosias iatros, promantie
Dans l'introduction, il est question des sources épigraphiques, à savoir des inscriptions funéraires et des décrets honorifiques. Mais aussi du cadre chronologique : la plus ancienne mention remonte au 6e siècle en Sicile ; et de l'espace géographique. Il est possible de diviser le chapitre 1 en trois grandes parties, premièrement, les différentes personnes du monde médical dans le monde grec. Longtemps, la médecine fut une affaire d'homme, certaines femmes apparaissent au 4e siècle, elles soignent surtout les autres femmes et les enfants. Les sages-femmes existaient déjà à l'époque hellénistique.
[...] Il existe deux grandes écoles dès le 5e siècle : Crotone et Cyrène. À Alexandrie, sous la protection des Ptolémées, la tradition médicale connait un nouveau développement. Apparait une nouvelle structure : le Mouseion, où on y développe des recherches scientifiques et des cours pour les élèves. À la fin de l'époque hellénistique, deux centres d'enseignements s'opposent à Alexandrie : les Dogmatiques et les Empiriques. C. La géographie La médecine, comme la rhétorique et la philosophie, a longtemps était une discipline itinérante. [...]
[...] Le médecin public est un homme d'expérience. En absence de candidatures, l'Assemblée décide d'envoyer des demandes aux grands centres médicaux, ou alors elle a recours à la voie diplomatique de cités à cités. Le médecin public existe durant les périodes classique et hellénistique. Au moment de son départ, si ces services ont été jugés particulièrement remarquables, le médecin public pouvait recevoir une gratification en plus de son salaire. Pour pouvoir rétribuer les médecins publics, les cités grecques levaient un impôt spécifique. [...]
[...] Le médecin est porteur d'un art et doit donc rendre service aux hommes et aux femmes qui le réclament. Certains groupes de personnes ont leur médecin attitré. En dehors des médecins de cour, la quasi-totalité des praticiens exerce leurs talents auprès de tous. La présence d'un médecin officiel est moins surprenante dans le cadre des activités sportives. Le médecin n'est généralement pas citoyen, car il vient d'une cité « étrangère », il participe toutefois à la vie politique, mais indirectement. Le médecin étranger est nommé proxène. Rares sont les échecs médicaux mentionnés dans les textes. [...]
[...] Les honoraires des médecins privés sont relativement mal connus. L'archiatroi est le médecin de cour, puis le médecin personnel des empereurs romains. Il est à proximité du pouvoir et a de ce fait d'importantes responsabilités. Les médecins ont toujours reçu pou leurs soins des rétributions graduées selon leur mérite, la situation particulière de leur intervention ou la gravité de la maladie. Il existe de plus des gratifications et des rétributions indirectes : les dons et cadeaux en remplacement de l'argent ou en plus. [...]
[...] Mais d'autres villes sont importantes pour la médecine, comme Cnide, Pergame et Alexandrie. II. Chapitre 2 : l'exercice de la profession L'intervention du médecin est toujours liée à des circonstances critiques. La situation politique et l'état sanitaire de la population sont liés. À l'époque hellénistique, les crises se multiplient. Il y a plusieurs décrets qui font allusion à des conflits, des guerres, des problèmes naturels (inondations, séismes ) et des épidémies. Dans ces circonstances, très difficiles, le médecin agit avec empressement et dévouement. La surveillance et les soins donnés sont également importants. [...]
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