Rome, conquête, impérialisme, Germanie, Gaule, Alpes, Bretagne, péninsule ibérique, romanisation
MARTIN (Jean-Pierre), BRIZZI (Giovanni), Rome et l‘Occident, Îles de la Méditerranée occidentale, Péninsule ibérique, Gaule, Germanie, Alpes, Bretagne (IIe siècle av. J.-C. - IIe siècle ap. J.-C.)
Fiche de la première partie : De 197 avant Jésus-Christ à la mort d‘Auguste
[...] Les magistrats romains se livrèrent parfois à des malversations. Cicéron prend la défense de Fonteius, gouverneur de la province entre -76 et -74 dans le Pro Fonteio. La conquête romaine a eu aussi des avantages. Rome protége la province contre les menaces extérieures : Allobroges, Arvernes, Cimbres. Elle consolida l'organisation économique de la Narbonnaise. Si Marseille est punie, César réorienta le commerce de la Méditerranée vers Narbonne, Arles et Toulouse. La via Domitia ne répondait pas qu'à des besoins stratégiques, elle était aussi la principale artère commerciale entre la Gaule Narbonnaise et la péninsule ibérique. [...]
[...] - celle des régions boisées et montagneuses de l'arrière-pays, la Barbaria. Ces régions sont habitées par des peuples sardes moins romanisés. La Sardaigne et la Corse sont réunies en une province unique : Sardinia et Corsica. A partir de -227, les gouvernements est confié aux préteurs résidant à Nora puis à Karales. Nous ne savons rien de la promulgation d'un édit ou de la division de la province en conventus. Cicéron nous apprend, dans le Pro Balbo que l'ensemble de l'île a d'abord été réduit à la condition d'ager publicus populi Romani. [...]
[...] Pour cela, la surveillance du territoire et la mise en sécurité de la route côtière pouvaient suffire. Le contrôle fut confié aux garnisons permanentes installées à Aquae Sextiae et à Narbo Martius (Narbonne) L'organisation de la province Au début, Rome a choisi de recourir aux foedera. La redactio in formam provinciae et la lex provinciae n'apparaissent qu'en -100 ou en -74/-72. La seconde date apparaît plus vraisemblable en raison de sa coïncidence avec la première administration directe des Romains en Cisalpine. [...]
[...] Le gouvernement des zones non pacatae était configuré comme une immense provincia aux ordres du prince. Les collaborateurs du prince portaient le titre de légat. Ils étaient pourvus de l'imperium, certes subordonné à celui d'Auguste. Ils disposaient donc d'un pouvoir plus large que leurs homologues républicains. Le pouvoir central pouvait difficilement les contrôler en raison de l'éloignement et de l'extension des territoires. Ils dirigeaient directement les troupes. Ils étaient appelés legati pro praetore. Les unités légionnaires étaient composées de citoyens. Les legati étaient issus du sénat. [...]
[...] La présence phénicienne est certaine à partir du IXe siècle et devient fixe au cours du VIIIe siècle. La présence grecque est éphémère et prend fin avec la bataille de la mer de Sardaigne en 535 contre les Carthaginois et les Etrsques. Carthage revendique alors le contrôle de l'île. Ce contrôle est reconnu par Rome dans le traité de 509. La Sardaigne était étendue, peuplée, fertile et riche en mines d'argent. Les Romains manifestèrent un intérêt pour l'île dès le IVe siècle. [...]
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