MARTIN (J.-P.), BRIZZI (G.), L'Empire Romain d'Occident. Iles de la Méditerranée occidentale, Péninsule ibérique, Gaule, Germanie, Alpes, Bretagne (IIe s. av.J.C.-IIe s. ap. J.C.)

Thèmes abordés

Rome, empire romain, empereur, Auguste, Hadrien, conquête, paix romaine, culte impérial, religion romaine, religion gauloise, Hispanie, Gaule, Germanie, Bretagne, gouverneur romain, provinces, romanisation

Résumé du document

Cet ouvrage a été conçu pour la question au CAPES sur Rome et l'Occident de 197 avant Jésus-Christ à 192 après Jésus-Christ. Rome a étendu son empire depuis le IIe siècle avant Jésus-Christ par des conquêtes successives, la question qui se pose est de savoir s'il s'agit réellement d'un impérialisme. L'ouvrage traite des différentes conquêtes, de l'organisation mise en place dans les territoires conquis, des relations entre l'Occident et Rome, de la romanisation qui est l'oeuvre tout à bord des élites locales avant d'être celle des Romains (politique, sociale et religieuse).

Extraits

[...] - La carrière politique : en tant que procurateurs, ils ont la responsabilité fiscale des zones gouvernées par l'empereur. Il y a également la création des districts pour les procurateurs ou les préfets. Ils commandent des troupes auxiliaires dans ces districts. Ces carrières compensent la fin des sociétés de publicains pour tout ce qui est perception des impôts . Les gouverneurs ou légats sont au service du prince, ils ont un pouvoir étendu par rapport au gouverneur sous la République. [...]

[...] Dans les lieux à forte densité militaire comme en Germanie, le latin est le plus développé que dans les campagnes gauloises. Le latin est donc la langue de la société. La citoyenneté romaine L'intégration dans l'administration de l'empire (ordre équestre ou sénatorial) se fait selon les niveaux de richesse, ainsi que le prestige social et moral. On dépasse les origines et les races. Cela permet le maintien du loyalisme envers l'empereur. En Narbonnaise, l'acquisition de la citoyenneté a été rapide du fait de nombreuses colonies. [...]

[...] Caton est missionné par le Sénat et les vainc et imposa la destruction des murailles autour des oppidas et castros. En 187, un nouveau conflit se fait jour avec les Celtibères (anciens alliés de Carthage, par deux fois battus par Scipion) qui veulent fonder Contrebia. Un accord de paix est trouvé avec Tibérius Sempronius Gracchus mais un deuxième conflit éclate lors de la fondation des murailles de Segeda vers 154 152 avant Jésus-Christ. Un troisième conflit a lieu entre 143 et 133 encore plus sanglant. Les Celtibères sont considérés comme les meilleurs combattants d'Europe antique. [...]

[...] Un paysage urbain à la romaine Pour les terrains vierges, les villes reprennent les codes romains. Pour les autres, elles ont des les éléments romains essentiels : - le plan orthogonal parfait : le cardo maximus et le decumanus maximus qui recoupent le forum en général. Mais à cause des conditions naturelles, des villes n'ont pas connu ce plan régulier comme Toulouse où tout est centré sur le passage de la Garonne - l'enceinte. C'est un élément rare car les cités romaines sont ouvertes pour prévoir une éventuelle expansion urbaine, à l'exception des colonies qui possèdent une enceinte et des tours. [...]

[...] Les colons ont tous les droits des citoyens romains dans les colonies romaines contrairement aux colonies latines. Municipes : ce sont des cités habitées par des indigènes dont on a accordé sous certaines conditions toutes les prérogatives contenues dans le droit romain. Dès Claude, il y a rationalisation de la situation. Il ne peut plus exister avec le droit latin que les municipes (les magistrats deviennent romains en sortie de charge). Ainsi, les colonies sont toutes de droit romain et ont donc des privilèges. [...]