Hastings 14 octobre 1066, Pierre Bouet, campagne militaire, bataille d'Hastings, chevaliers normands, mercenaires, chrétiens, musulmans
L'auteur utilise le récit tout au long de l'ouvrage pour retranscrire au plus près de la réalité l'entreprise de cette campagne militaire, la phase très importante de diplomatie et de logistique. Puis son exécution avec le débarquement des troupes seules face à l'un des plus puissants royaumes du monde médiéval, la bataille très incertaine et pour finir le couronnement du roi Guillaume.
[...] La bataille d'Hastings marque la fin des invasions sur l'Angleterre et représente encore de nos jours la fin du monde pour certains Anglais. Critique personnelle : Pierre Bouet profite de cette occasion pour rendre hommage à la stratégie, longtemps critiquée, d'Harold. En effet, loin de vouloir affronter Guillaume, le roi saxon recherchait principalement à bloquer l'envahisseur normand au niveau de la péninsule, le non-rassemblement de toute l'armée saxonne, sa disposition et l'emplacement de l'affrontement prend alors, ici, tout son sens. [...]
[...] La bataille d'Hastings se déroule en 1066, parallèlement d'autres chevaliers normands qui exerçaient le métier de mercenaires dans le Sud de l'Europe, où s'affrontaient chrétiens et musulmans, réussirent à créer un royaume normand en Sicile et en Italie du Sud, qui dura près de deux siècle. Cet ouvrage a été écrit par Pierre Bouet qui est spécialiste des histoires normandes et anglo-normandes de langue latine (Xe - XIIe siècles).Originaire de Normandie, il enseigne le latin médiéval à l'Université de Caen Basse-Normandie de 1971 à 2002 où il fonde l'Office universitaire d'Études normandes (OUEN) de l'université de Caen. [...]
[...] L'auteur s'appuie sur la tapisserie (en fait une broderie) de Bayeux, tout en soulignant ses faiblesses, comme le rôle finalement assez secondaire de la cavalerie alors qu'elle est mise en avant dans cette tapisserie. [...]
[...] Cette mini-invasion, bien que se soldant par la défaite des Norvégiens et mettant définitivement fin aux attaques scandinaves sur l'Angleterre, permet au Duc de Normandie de prendre pied sur le sol anglais en toute sécurité Personnages principaux : Guillaume le bâtard ou le Conquérant Édouard le Confesseur Harold Harald Hardrada le Sévère ou l'Impitoyable Tostig Odon évêque de Bayeux Le pape Alexandre II Mathilde Lieux importants : Dives -sur-Mer Saint-Valéry Londres York Pevensey Hastings Je vais référencer le chapitre Une bataille aux lourdes conséquences dans lequel l'auteur rappel que la bataille était incertaine jusqu'à la fin Que le Normand eût été frappé d'un coup d'épée ou de lance et l'issue eût été contraire Dans une première sous-partie intitulé deux armées différentes il décrit les différences entre les deux armées, surtout sur la composition des contingents. En effet l'armée anglaise était constituée seulement de fantassins alors que les Normands avaient leur cavalerie légendaire ainsi qu'un grand nombre d'archer et de fantassins. De plus c'est dans ce chapitre que Pierre Bouet profite de cette occasion pour rendre hommage à la stratégie, longtemps critiquée, d'Harold. [...]
[...] Cet ouvrage retrace la querelle pour la succession au trône d'Angleterre qui oppose Harold, à Guillaume le Conquérant, mais aussi Harald Hardrada (le Sévère ou le Sanguinaire), roi de Norvège.Pierre Bouet nous présente en premier lieu les forces en présence, explique les manœuvres diplomatiques et les mouvements de troupes. Il clôture l'étude par une description de la campagne, avec sa bataille et ses conséquences. L'étude nous démontre que cette entreprise gagnante, pour les Normands (Guillaume le Conquérant est le dernier envahisseur victorieux de l'Angleterre) n'a pas était exécuté au hasard. L'invasion de l'Angleterre est une expédition rigoureusement planifiée. [...]
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