La guerre sociale en Italie, Velleius Paterculus, conflit, Rome, droit de cité, Appien
Velleius Paterculus, historien du IIe siècle av. J.-C., né dans famille campanienne assez fortunée • IL a été tribin1 militaire il est donc assez informé sur ce sujet pour traiter correctement la guerre sociale2 italienne • IL fut le préteur3 d'Auguste il a donc une bonne connaissance du fonctionnement des institutions (important car le fond du texte traite des enjeux institutionnels de l'époque) • son témoignage est important car seuls 2 autres auteurs ont parlé de cette guerre : Appien et Florus • de plus, son « quatrième aïeul » (l.38) participa au conflit. La mémoire orale dont celui-ci semble avoir honoré sa famille (l.37) nous rassure quant à l'exactitude des propos tenus par Velleius. • Présentation du texte : • Pourquoi parle-t-on d'une guerre des alliés ? Pour quelles raisons débuta cette guerre ? • Rome conquit progressivement l'Italie. Ces conquêtes transforment les peuples vaincus en Alliés, un statut qui implique certains devoir (offrir un soutien militaire à Rome), mais qui ne les intègre pas à la cité romaine. C'est ce statut d'Alliés qui est à l'origine de la guerre sociale. • Problématique : • Dans quelle mesure cette guerre va-t-elle accélérer l'acquisition du droit de cité des Alliés ?
[...] C'est ce statut d'Alliés qui est à l'origine de la guerre sociale. Problématique : Dans quelle mesure cette guerre va-t-elle accélerer l'acquisition du droit de cité des Alliés ? I. LES CAUSES DU CONFLIT Le massacre du préteur romain, Drusus, par les habitants d'Asculum déclenche le conflit (1ère phrase) l : ils réclamaient en effet l'appartenance à une cité dont leurs armées soutenaient l'Empire 45% de romains contre 55% d'Alliés lors des Guerres Puniques 32% de romains contre 68% d'Alliés en 171 Velleius parle de cause [ . [...]
[...] TD1 : La guerre sociale en Italie, texte de Velleius Paterculus Il cite SILO, un chef Marse dont le nom figure sur le revers d'une des pièces. e revers de cette pièce illustre l'idée que les chefs sont soudés, ce au travers d'une scène de sacrifice où les chefs prêtent tous serment de fidélité Velleius chiffre des pertes humaines de plus de trois cent mille jeunes gens (l.19) il s'agit ici plus vraisemblablement d'un chiffre de grandeur puisqu'on estime qu'à l'époque, le conflit aurait opposé des armées de hommes chacunes III. [...]
[...] (l.12) Velleius prend parti pour les Alliés. Il est seul auteur à choisir cette position, peut-être car il écrit 120 ans après, peut-être car il vient de Campanile, une région non concernée par les trouvles de l'époque. II. FORCES EN PRÉSENCES ET GÉOGRAPHIE DU CONFLIT Velleius parle de l'Italie tout entière (l.6) et contrairement à Appien, il ne cite pas tous les peuples révoltés mais affirme que le conflit gagne toutes les régions (l.9) FAUX! Exagération de la part de l'auteur qui souligne son engouement pour la révolte des Alliés Il nous apprend que les Insurgés ont une capitale : Corfinium (l.53) Cela souligne une certaine organisation de leur part Velleius nomme les chefs et leurs pédigrés (l.20 et 32). [...]
[...] Ce coflit a laissé une trace dans la mémoire romaine. Florus la considère d'ailleurs comme la plus grande guerre italienne. Il a contribué à l'unification italienne sur le plan institutionnel et a favorisé l'émergence de Sylla qui s'est fait connaître grâce à cette guerre. [...]
[...] Présentation de l'auteur : Velleius Paterculus, historien du IIe siècle av. JC, né dans famille campanienne assez fortunée A été tribin1 militaire il est donc assez informé sur ce sujet pour traiter correctement la guerre sociale2 italienne Fut le préteur3 d'Auguste il a donc une bonne connaissance du fonctionnement des institutions (important car le fond du texte traite des enjeux institutionnels de l'époque) son témoignage est important car seul 2 autres auteurs ont parlé de cette guerre : Appien et Florus de plus, son quatrième aïeul (l.38) participa au conflit. [...]
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