La Guerre du Péloponnèse, livre I à V, Thucydide, fin du Ve siècle av. J.-C., Athènes, Lacédémoniens, guerres médiques, Sparte, ligue de Délos, Corinthe, Lesbos, affaire de Corcyre, affaire de Potidée, invasion de l'Attique, Ambraciotes
Thucydide est l'auteur d'une grande œuvre littéraire qui nous parle directement des principaux faits de la Guerre du Péloponnèse. Né vers 460 avant notre ère dans une grande et riche famille athénienne, il est éduqué entouré de sophistes, disciple de Socrate, mais également entouré par un climat intellectuel qui règne à Athènes notamment sous Périclès. Il est donc un contemporain de la Guerre du Péloponnèse. Élu stratège, en 424 avant J.-C, il est accusé de trahison et est exilé de sa cité pour n'avoir pas réussi à empêcher le spartiate Brasidas de s'emparer d'Amphipolis en Thrace.
[...] Il possède des alliés au sein de la ville qui l'aide à y rentrer. La ville est livrée à Brasidas assez rapidement avant l'arrivée de Thucydide, qui a le commandement des troupes athéniennes. Ce dernier est repoussé par Brasidas et Perdiccas. La perte d'Amphipolis est importante pour Athènes. Cette cité leur fournissait la majorité du bois qu'ils utilisent pour la construction navale. Thucydide n'évoque à aucun moment son exil, sûrement parce que son ouvrage a pour but de rester pour toujours dans les mémoires. [...]
[...] Les Péloponnésiens ont des difficultés lors du siège, mais aident les gens de l'île de Pylos à subsister. Athènes n'arrive pas non plus à envoyer des vivres à ses hommes. Cléon accuse les stratèges d'Athènes de ne rien tenter alors que ça doit être chose simple. Il est donc envoyé par Nicias à Pylos pour trouver une solution et ramener les hommes de l'île à Athènes pour leur jugement et vaincre les Péloponnésiens. Il y parvient malgré une difficile victoire. [...]
[...] Si la Guerre du Péloponnèse, d'après Thucydide, commence entre les Athéniens et les Lacédémoniens, c'est suite à la rupture du traité de trente ans qui, en réalité, n'a duré que quatorze ans. Mais aussi à cause de la montée de l'impérialisme athénien qui a créé chez les Lacédémoniens une forte peur. Il explique les différents motifs qui ont poussé à cette Guerre. On a donc, l'affaire de Corcyre, en 435, suite à un conflit autour de la cité d'Epidamne qui oppose Corcyre (allié d'Athènes suite à un discours convaincant fait dans cette dernière cité) et Corinthe (allié de Lacédémone). [...]
[...] Elle entre dans celle du Péloponnèse. Athènes, mise au courant, envoie de nouvelles troupes. Entre batailles internes des villes de Lesbos et les combats entre Athéniens et lacédémoniens, la ville de Mytilène finit par se faire assiéger par Athènes. Elle va essayer de résister, mais est contrainte, par manque de ressources de traiter avec Athènes. Les Péloponnésiens essayent d'aider la cité, mais n'y arrivent pas. Les mytiléniens sont envoyés à Athènes et sont mis à mort. Certains Athéniens ont des remords sur cette décision. [...]
[...] Cette place est importante, car elle donne accès à la mer de Sicile et à la Crète. Nicias, après un combat, arrive à obtenir une convention avec les cythériens. Les Péloponnésiens souhaitent intervenir, mais restent prudents, l'affaire de Pylos les a traumatisés. Nicias, essaye de récupérer Égine ; les Éginètes sont vaincus et se rendent à Athènes où ils seront tous tués. Athènes, depuis le début de la guerre, réalise chaque année des ravages dans la cité de Mégare. Cette dernière est épuisée et les gens du parti démocrate mégarien aident Athènes. [...]
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