Étude critique des sources utilisées par Alfonso Caso dans son ouvrage "Le Peuple du soleil, la religion aztèque", 1994

Résumé du document

Dans son ouvrage, Alfonso Caro, tente une explication à la fois succincte et précise de la religion aztèque, principalement via ses dieux principaux comme Quetzalcóatl. Il apporte une explication objective de cette religion méconnue, notamment pour les sacrifices humains, longtemps diabolisés. Pour cela, l'auteur s'est appuyé sur plusieurs sources, les plus anciennes possible. La principale est sans conteste les codex, puis viennent les bâtiments religieux ou encore des pratiques encore connues de nos jours telles que le jeu de pelote.

Extraits

[...] D'autre part, une autre limite est la lecture de ses documents. En effet, on ne peut en donner qu'une interprétation. On ne peut être vraiment sur de la signification de ses documents. En dehors de l'écriture, la société aztèque accordait une importance particulière à l'art monumental. Architectes, sculpteurs et peintres se vouaient exclusivement à un art officiel et sacré. Tous les monuments de l'époque aztèque correspondent à des types architecturaux codifiés en fonction de leur destination religieuse ou politique. La libre inspiration n'est pas de mise. [...]

[...] Étude critique des sources utilisées par Alfonso Caso dans son ouvrage "Le Peuple du soleil, la religion aztèque" Dans son ouvrage, Alfonso Caro, tente une explication à la fois succincte et précise de la religion aztèque, principalement via ses dieux principaux comme Quetzalcóatl. Il apporte une explication objective de cette religion méconnue, notamment pour les sacrifices humains, longtemps diabolisés. Pour cela, l'auteur s'est appuyé sur plusieurs sources, les plus anciennes possible. La principale est sans conteste les codex, puis viennent les bâtiments religieux ou encore des pratiques encore connues de nos jours telles que le jeu de pelote. [...]

[...] Ces images, de dimensions et d'orientations différentes, sont soit groupées, soit isolées. L'ordre dans lequel elles sont disposées et leur position suggère que toutes ces pictographies sont des sons désignant des mots de la langue indigène, le nahuatl dans le cas des manuscrits aztèques. Ensuite, pour saisir la lecture du récit, il faut imaginer l'ensemble de l'espace défini sur le feuillet du manuscrit par une méthode particulière. Premièrement quadriller tout l'espace du feuillet étudié, puis déterminer des groupes par thématiques, ensuite identifier dans ces groupes les pictographies, et enfin procéder à un découpage afin de prendre en considération la forme, la couleur pour le phonétisme, l'échelle, l'orientation, la position, la perspective. [...]

[...] Encore pratiquées de nos jours, les règles et les techniques de jeu ne nous sont pas inconnues. Les terrains de jeux eux-mêmes sont connus et étudiés, comme celui se trouvant dans l'enceinte sacrée à Teotihuacan. Mais la difficulté porte sur la signification de telles pratiques puisqu'il s'agissait d'un rite religieux servant, entre autres, à révéler la volonté des dieux. Les limites actuelles concernent la compréhension même de cette activité puisque lors des cérémonies religieuses, l'une des deux équipes était sacrifiée ; or il existe une division sur la question. [...]

[...] Le contenu symbolique d'un objet l'emporte toujours sur son traitement esthétique. Il en va de même pour les peintures qu'il faut lire comme autant de textes, et non comme des créations artistiques. Les conquistadores ayant méticuleusement supprimé toutes traces de l'idolâtrie des peuples de Méso-Amérique, les œuvres d'architecture et de sculpture furent elles aussi difficiles à retrouver. Le Templo Mayor par exemple fut recouvert par les nouvelles constructions après la prise de pouvoir des Espagnols, jusqu'à ce qu'on oublie son emplacement exact. [...]