L'Enquête, Livre premier, Clio, Hérodote, Crésus, Cicéron, roi Candaule, Thourioi, Ardys, Cimmériens, Sadyatte, Le monde romain, domin, Empire romain, lois de Solon, religion, mercenaires, fiche de lecture
L'oeuvre que j'ai choisi d'étudier est l'Enquête, livre I. Cet ouvrage relate les hauts faits dignes d'après l'auteur d'être souligné, qui ne peuvent tomber impunément dans l'oubli. Son dessein est donc clairement de narrer avec le plus de fidélité ces récits méritant d'être contés par le biais de ses investigations. Sa ligne directrice se limite normalement à l'épopée de Crésus, à l'histoire de Cyrus, mais les coutumes, religions, ainsi que les différents peuples présents durant l'époque sont évoqués à maintes reprises. Des informations concernant d'innombrables villes, pays, fleuves, mers ont également leur place dans ce livre tandis que les définitions des disparates modes de vie des hommes, leurs activités, ne sont pas négligées.
[...] Sardes était tombé à cause d'un homme nommé Hyporoiades. Il avait repéré une faille sur les remparts et l'avait exploitée. Une fois à l'intérieur, Crésus faillit mourir, mais son deuxième fils, jusqu'alors muet, et qu'il avait tenté de guérir à maintes reprises, cria aux Perses qu'il s'agissait du roi. Ils l'épargnèrent, se rappelant que Cyrus le voulait vivant et ce dernier donna l'ordre de dresser un bûcher pour le roi de Lydie. Sur le point de mourir, Crésus se remémora sa discussion avec Solon et cria alors son prénom. [...]
[...] Les Ioniens et Éoliens décidèrent quant à eux conséquemment à cette annonce de se tourner vers Sparte pour demander de l'aide. L'Ionie était un pays jouissant de conditions climatiques on ne peut plus favorables. Il existait en ce territoire quatre langues en vigueur et ces habitants refusaient par honte de la faiblesse de leur peuple de se considérer comme Ioniens. Il n'y avait que douze cités qui endossaient cette appellation avec fierté et ces mêmes polis ont fondé un temple appelé le Panionion ou les autres Ioniens n'avaient pas le droit de se rendre. [...]
[...] À la tombée la nuit, il resta seulement trois hommes : Deux Argiens et un Spartiate. Les Argiens, se croyant vainqueurs, repartirent chez eux tandis que le Spartiate dépouilla ses adversaires puis fit de même. Le matin, les deux partis se déclarèrent vainqueurs et il en résulta une énorme mêlée où Spartiates sortirent gagnants. Cela eut de nombreuses conséquences : les Argiens ont depuis coupé leurs cheveux et leurs femmes étaient interdites de porter de l'or jusqu'à ce que Thyréa soit reconquise. [...]
[...] Mitradatès fut séduit par celui-ci et s'en alla prévenir Harpage que son souhait avait été exaucé, en rajoutant qu'il était prêt à lui montrer le corps du petit fils du roi. L'homme de main d'Astyage envoya des émissaires vérifier et ensevelir celui que tout le monde pensait être le fils de Mandane. Les années passèrent sans encombre et l'enfant au sang royal fut élevé par la femme de Mitradatès. Quand il eut dix ans, alors qu'il se livrait à un quelconque jeu, les autres enfants le désignèrent comme roi. Il dispensa ordres et directives, mais l'un d'eux refusa d'obéir, le jugeant indigne de commander. [...]
[...] Terrifié de la signification que lui donnèrent les Mages, chargés d'interpréter les songes, il la maria à un Perse de haute naissance nommé Cambyse, refusant l'idée de donner sa main à un Mède. Astyage fit alors un autre rêve et comme la première fois, il fut horrifié de l'explication que lui fournirent les Mages. D'après leurs dires, cela signifiait que le fils issu de l'union de sa fille et de Cambyse régnerait un jour à sa place. Astyage s'empressa alors de réagir en s'emparant de l'enfant à sa naissance. Il le confia ensuite à Harpage, un de ses serviteurs, qui lui promit de le faire périr. [...]
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