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Entre 241 et 237 avant Jésus-Christ, s'est effectuée l'organisation de la Sicile, de la Sardaigne et de la Corse. En 227, il y a la mise en place de deux préteurs de plus pour gouverner ces trois îles. On préfère confier les grands commandements plutôt aux consuls qu'aux préteurs, car ils sont susceptibles d'avoir plus d'expériences pour mener à bien les guerres et la pacification. Par exemple : Publius Scipion, le futur Scipion l'Africain exerce un commandement en Afrique. Le Sénat, jaloux de son succès, envoie sur place un des consuls de l'année doté dune provincia. Ou encore, l'Espagne Ultérieure est confiée à un préteur. Mais si une révolte ou une menace indigène éclate, le sénat confie la gestion de la crise à un consul comme c'est le cas en 195 avec l'envoi de Caton. Les deux niveaux de commandement peuvent se superposer. La région devient alors durant l'année une province consulaire.
[...] Une colonie de vétérans est installée à Mariana. Ces deux îles correspondent peu aux critères de romanisation, car peu urbanisées. Les vecteurs de l'intégration La langue latine Tout texte fait foi, quel que soit le niveau administratif auquel on se place. Il n'y a pas d'administration sans latin. L'école d'Autun délivre un enseignement en latin. Dans les lieux à forte densité militaire comme en Germanie, le latin est le plus développé que dans les campagnes gauloises. Le latin est donc la langue de la société. [...]
[...] Les Salyens doivent abandonner des terres en bordure de mer à Marseille après leur défaite contre les Romains. Leur roi se réfugie chez les Allobroges. Ils s'opposent à Rome à l'aide de leur patron : les Arvernes. Cependant, pendant un temps, il tente de se réconcilier avec Rome, mais Ahenobarbus déroute leur ambassade et les attaque aidé de Q. F. Maximus. Sous son influence, la monarchie des Allobroges devient un gouvernement aristocratique proromain. Cependant, les insurrections se poursuivent notamment avec l'invasion des Cimbres, Teutons et Ambrons à la fin du 2e siècle avant Jésus-Christ. [...]
[...] Comment les Romains urbanisent-ils l'occident ? - L'utilisation de sites déjà occupés : Les Romains peuvent s'installer dans des agglomérations qui ont des avantages stratégiques (ports, carrefours Cela exclut les oppida. En réalité, certains oppida sont avantageux (ex : Toulon). Quelques infrastructures sont proches des sites indigènes qui sont progressivement vidés de leur substance. Par exemple, Autun est établi à quelques kilomètres de l'oppidum des Elisyques, dans une plaine où il est aisé d'installer un débarcadère proche de la mer et de contrôler la Via Domitia. [...]
[...] On a peu de cultes indigènes là où l'influence grecque et phénicienne est forte. Quelques divinités celtes ont laissé leur trace. La Bretagne Il y a une multiplicité de divinités parfois révélées par un document ou un monument comme Coventina à Carrawburgh. D'autres se retrouvent en Gaule comme Epona ou Sucellus. Les Gaules On a une connaissance plus précise avec environ 400 divinités, grâce aux témoignages de César qui nomme les dieux qui ressemblent à ceux des Romains, mais également Lucain qui donne le nom gaulois des dieux qu'il juge cruels et barbares comme Taranis qui est le dieu de la souveraineté et du ciel, de la guerre et de la protection des morts ; Teutatès qui le dieu de la tribu en guerre ou de la paix, protecteur des collectivités, et Esus, le dieu de la fertilité et de la richesse, de la nature végétale et animale, des enfers et des morts. [...]
[...] À Mayence cette colonne a été érigée par deux citoyens aux noms des habitants des canabae autour du camp militaire. Elle est la reconnaissance de la toute-puissance de Jupiter et de l'empereur de la paix. - Junon connait une dévotion dans des zones différentes de celles de Jupiter. Elle est en Bétique tandis que Jupiter est dans les autres provinces. - Minerve est partout, surtout chez les artisans. Elle est proche des nombreux militaires qui participent aux travaux de construction de leur camp ou qui sont présents dans les carrières. Par exemple, à Chester en Bretagne. [...]
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