Tous les dieux sont susceptibles de participer activement dans les combats. Les hommes cherchent à s'en faire des alliés, car ils ne doutent pas que les dieux approuvent le recours à la guerre. Quels sont les moyens mis en place pour s'assurer le concours des dieux, comment les remercier après la victoire ? Comment communiquer avec eux pour entendre leurs volontés ? Quelle est la part de religiosité et de manipulation politique dans le rapport avec les divinités dans la façon de mener la guerre ?
[...] Tout au long de l'époque classique, les hommes se sentent liés par des impératifs religieux. A la fin de la période, Alexandre reste attaché aux rites, mais inaugure une relation inédite des chefs de guerre avec les dieux. Après son expédition victorieuse au-delà de l'Indus, il semble se présenter comme un nouveau Dionysos. [...]
[...] Pour le péan, la divinité destinataire n'est pas mentionnée par les textes : sans doute Dionysos, comme dieu victorieux, et Apollon, comme dieu de l'apaisement. Le trophée marque la place d'où l'ennemi a commencé à battre en retraite. Zeus est alors invoqué comme témoin de la victoire des uns et de la défaite des autres. Des trophées sont aussi élevés dans les sanctuaires des dieux auxquels on attribue la victoire. Pendant les guerres médiques commence l'habitude de faire du trophée un monument commémoratif. [...]
[...] Ses contacts avec les guerriers n'apparaissent pas chez les historiens, mais dans tragédie grecque il est très souvent évoqué. Son mode d'intervention relève de l'inspiration et de la possession. - Enyalios, équivalent d'Arès. Il reçoit un culte à Athènes, où le polémarque accomplit chaque année un sacrifice en son honneur, et à Salamine. Dans le Péloponnèse, son culte est attesté en Laconie, et à Mégare. - Athéna : seconde grande puissance guerrière. Opposée à Arès en tout point. Son action tend vers la protection d'un peuple. [...]
[...] Rôles respectifs dans les sacrifices des devins et stratèges : Platon, dans le Lechès : La loi met le devin sous le commandement du général, non le général sous le commandement du devin En fait, si ce sont les généraux qui prennent les décisions, la situation est plus complexe du fait du prestige dont jouissent les devins militaires. Ex : Megistias, Acarnien, qui annonce aux Thermopyles que les grecs périront dès l'aurore et qui meurt avec eux. Ces devins de guerre avaient la confiance des soldats. [...]
[...] Le bouclier est la preuve de la déroute de l'ennemi, et le casque est le symbole de la tête. Statues des dieux sont nombreuses, et parmi les constructions dédiées sur le butin des guerres, les temples viennent en bonne place. (surtout le butin des guerres médiques). Les portiques et les trésors (petits édifices rectangulaires, souvent dotés d'un pronaos), sont eux-mêmes des offrandes. Ils sont aussi destinés à abriter d'autres offrandes. Toutes ces offrandes placées sous la protection de la divinité bénéficiaient en principe de l'inviolabilité des sanctuaires. [...]
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