De la Cité à l'Empire, histoire de Rome, Perrin Yves, Bauzon Thomas, guerre punique, République, institutions romaines, impérialisme romain, économie romaine, Haut-Empire, monarchie, Empire, Constantin, fiche de lecture
Perrin Yves, Bauzon Thomas, De la Cité à l'Empire : histoire de Rome, Ellipses, Paris, 2004.
« Histoire de Rome » est une oeuvre d'initiation à l'histoire romaine. Elle présente ce qui fut une petite cité du Laxium avant de devenir une république dominant le monde.
Les auteurs sont deux spécialistes de l'histoire de Rome, Yves Perrin et Thomas Bauzou. Le premier est l'auteur des trois premières parties du livre, des origines au Haut-empire ; le second est l'auteur de la dernière, l'Empire tardif.
[...] Julien, César et chef des armées de Gaule, est nommé empereur par ses soldats en 360. Lorsque Constance décède une année plus tard, Julien est seul au pouvoir. Le nouvel empereur se proclame parent du soleil et s'efforce de refonder une religion d'État, l'hellénisme. Sa politique religieuse mécontente fortement les chrétiens dont beaucoup voient en lui l'Antéchrist. En 363, Julien est assassiné. Un attentat à motivation religieuse est fortement envisageable. En 379, Théodose arrive au pouvoir. Son règne marque la fin du paganisme. [...]
[...] J.-C.) Selon la tradition, l'année 509 est un tournant majeur dans l'histoire de Rome. Cette année, le dernier roi étrusque Tarquin est chassé, la république est proclamée au détriment de la monarchie, le temple de Jupiter Capitolin est dédicacé et le conflit entre patriciat et plèbe débute. L'année est invraisemblablement chargée d'évènements capitaux. Rome devient Respublica, la chose du peuple. Le Sénat se retrouve investi d'un grand pouvoir, il assure la relation avec les dieux et détient le pouvoir législatif. [...]
[...] Le refus d'obéir à cet ordre était passible de peine de mort. En une tétrachie se met en place. Désormais, le pouvoir est réparti sur un collège de quatre empereurs. Le pouvoir impérial se dépersonnalise, ce n'est plus à l'homme, mais à la fonction que le culte impérial s'adresse. IV.2. Le régime de Constantin et ses successeurs En 324, Constantin unifie l'empire sous sa direction. Il développe la ville de Byzance qui devient Constantinople. La ville prend une importance considérable, mais l'empereur prend soin de maintenir la suprématie de Rome. [...]
[...] Les alliés fournissent des soldats et versent un tribut. Au IIIe siècle, Rome s'impose dans la guerre punique qui l'oppose à Carthage et s'affirme en tant que grande puissance mondiale. I.3. Les institutions romaines Les institutions finissent par former un ensemble cohérent. Les femmes, les enfants, les étrangers et les esclaves sont exclus de la citoyenneté. On est citoyen par la naissance, l'adoption ou la concession. Le populus se réunit dans des assemblés, les comitia. Les comices centuriates sont divisés en cinq classes et en 195 centuries vers 280. [...]
[...] Ces interrogations n'ont pas été la préoccupation centrale des auteurs. Il est peu imaginable que des élites soumises résistent à la pression locale et au refus d'innovations culturelles et politiques. L'intégration n'est le fait que d'une partie des élites et la diffusion du modèle romain ont leurs limites, celles-ci n'ont pas été clairement mises en évidence par les auteurs. En fonction de la géographie et des circonstances, Rome impose son modèle ou intègre des éléments de mode de vie étranger. L'Empire unitaire s'en retrouve divers et évolutif. [...]
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