Auguste, Pierre Cosme, Chapitre 3, 4, Octave, héritage de César, Caius Julius Caesar, Marc Antoine, Decimus Junius Brutus, Gaule cisalpine, triumvirat, République, imperium, loi Titia, Octavien, Sentinum, Agrippa, fiche de lecture
Avant de rendre visite à Marc Antoine, Octave veut déclarer au préteur qu'il accepte l'héritage de César. Le 11 mai, il s'adresse au peuple pour revendiquer solennellement cet héritage et il s'engage à faire respecter les promesses de César. Le 18 mai, il est reçu par Marc Antoine qui refuse de lui donner les fonds que lui a légués César. Il invoque la nécessité de faire ratifier l'adoption par un vote des comices curiates. Octave a besoin de cet argent pour accomplir les dernières volontés de César envers les vétérans et la plèbe. Marc Antoine est conscient de l'importance de cet argent pour se constituer une clientèle importante.
[...] Quintus Pedius fait voter une loi instituant un tribunal extraordinaire pour juger les assassins de César. Les condamnations de Marc Antoine et de Lépide sont annulées. Octavien entreprend la reconstruction du parti césarien, il est désormais sur un pied d'égalité avec Marc Antoine. Une rencontre entre Octavien, Marc Antoine et Lépide a lieu près de Bologne. La méfiance est telle que les trois hommes commencent par se fouiller mutuellement selon Dion Cassius. Ils mettent en place un triumvirat pour restaurer la République II. [...]
[...] Tous les biens des proscrits sont confisqués et vendus et doivent permettre de financer la guerre contre Brutus et Cassius. Les triumvirs doivent en effet entretenir 43 légions. La vente des biens des proscrits rapporte moins que prévu ce qui les oblige à trouver d'autres sources de revenus. Le tribut, suspendu en 167 avant notre ère, est rétabli à l'été 43. Les riches Romaines organisent la première manifestation de femmes sur le Forum, menée par la fille de l'orateur Hortensius sont le frère a été tué pendant la proscription. [...]
[...] Octave utilise aussi certains symboles césariens. Lors des jeux du cirque, il est contraint par Marc Antoine de renoncer à exposer le siège curule et la couronne triomphale en or que le Sénat a décernés à César. Mais le passage d'une comète, au moment où il offre des jeux en l'honneur de la victoire de César et de Vénus Genitrix, est considéré comme le signe que César a rejoint les dieux. Octave consacre une statue en bronze du défunt couronnée d'une étoile dans le temple de Vénus, sur le forum de César. [...]
[...] Il y'a un précédent : le Grand Pompée a été élu consul en 70 sans avoir exercé aucune magistrature. Le sénat refuse mais lui accorde les apparences du pouvoir. Un centurion exhibe alors la poignée de son glaive en déclarant : Si vous ne le faites pas consul, celui-ci s'en chargera Octave qui peut arborer les insignes des consuls et siéger au sénat, entreprend et réussit sa seconde marche sur Rome. A la tête de 8 légions, il franchit le Rubicon. [...]
[...] Le Sénat investit Octave, soutenu par Cicéron, d'un imperium de propréteur. L'impérium offre une base légale aux actions militaires sans faire de lui un magistrat en bonne et due forme. Il est autorisé à siéger au sénat parmi les anciens prêteurs et obtient le droit de briguer le consulat dix ans avant l'âge légal (42 ans, mais Auguste doit encore attendre 13 ans). L'état d'urgence et la levée en masse sont décrétées et les décisions de Marc Antoine en tant que consul sont annulées. [...]
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