Athènes hellénistique, cité d’Alexandre le Grand, Marc Antoine, Christian Habicht, guerre lamiaque, Aristophane, guerre de Chrémonidès, Eurykleidès et de Mikion
Sous la tutelle de la Macédoine pendant 15 ans, Athènes ne participe pas aux révoltes contre le suzerain (position réaliste du fait de l'écrasement des soulèvements de Thèbes en 355 et Sparte en 330-331 par les Macédoniens) et profitent que le centre de gravité des événements se déplace en Asie mineure puis en Orient pour procéder à la reconstruction matérielle et la régénération morale, grâce notamment à l'action de Lycurgue, Démosthène, Démade et Hypéride.
[...] Mais Athènes ne peut lutter avec la Macédoine, l'aide décisive vient des Romains qui en profitent pour établir les bases de leur future domination. La présence romaine dans la région pousse à une nouvelle guerre, entreprise par les Étoliens contre la tyrannie romaine (qui ne remplace, selon eux, que celle de Macédoine), conflit à l'écart duquel se tient Athènes qui soutient malgré tout Rome, et un autre conflit éclate entre Rome et Antochios. La cité profite des traités de paix de 189 et 188 pour accroître son influence au sein de la communauté grecque. [...]
[...] Le déclin des Étoliens permet à Athènes de se réaffirmer au sein de l'Amphictionie delphique pour répartir les suffrages ; signe d'un prestige redoré : l'appel à l'arbitrage de la cité pour régler le conflit entre Ambracie et la Confédération acarnienne en 167/6. La vie civique est marquée par le soin apporté aux grandes cérémonies publiques et le maintien de l'éphébie comme école préparant l'élite de la jeunesse à de futures tâches de commandement : celle-ci devient un club réservé à la haute bourgeoisie puisque les frais de la charge étant désormais acquittés par les familles. [...]
[...] Pendant 3 siècles, Athènes alterne les périodes d'indépendance et de tutelle royale, Rhodes demeurant la seule à conserver une souveraineté entière. Athènes apparaît aussi un lieu de refuge politique, à l'image des réfugiés romains, jusqu'à ce qu'Octave soumette la cité en 31, date à partir de laquelle Athènes n'a plus le prestige passé, mais jouit d'une autonomie municipale et demeure le principal foyer de culture hellénistique. [...]
[...] En rompant avec la domination gréco-macédonienne de Cassandre et en intégrant la sphère anatolienne et égéenne d'Antigone, Athènes renoue avec les cités ioniennes, qui considèrent la cité comme leur métropole. Le symbole du changement avec les 10 années précédentes réside dans la reprise de l'activité dynamique de l'Ekklésia (Assemblée). Mais Cassandre ne se résigne pas à la perte de la cité, suscitant l'indignation athénienne. Démétrios s'oppose à Cassandre et à une coalition de rois, mais échoue à Ipsos en 301, marquant la fin de la première phase de domination de Démétrios sur Athènes. [...]
[...] Chapitre 14 : La période de l'après-guerre Hors période du programme. À la fin de la guerre mithridatique, Sylla pardonne à la cité sa position au cours de la guerre et les Athéniens partisans de Rome, écartés au cours de la guerre, rédigent une nouvelle constitution qui confirme le glissement du pouvoir émanant des organes populaires (Assemblée du peuple, magistrats tirés au sort) aux organes élitaires (magistrats élus, Conseil des anciens archontes), assurant l'hégémonie oligarchique au profit des principes démocratiques, ce qui suscite l'aversion des citoyens envers la tyrannie Jusqu'à Antoine apparaissent des variantes (réapparition de l'Assemblée populaire à l'époque de César), sans savoir s'il s'agit de véritables modifications constitutionnelles ou de variantes à caractère technique sans portée politique. [...]
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