Archéologie de la mort en France, Lona Bonnabel, 2012, néolithique, âge du fer, archéologie funéraire, processus mortuaires, fouilles archéologiques, sépultures, tombes néandertaliennes, embaumement
Le livre Archéologie de la mort en France, publié en 2012 dans les éditions La Découverte, a été écrit sous la direction de Lola Bonnabel. C'est une archéo-anthropologue à l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) et elle est spécialisée pour les périodes du néolithique et de l'âge du fer. De plus, deux autres auteurs ont participé à l'écriture du livre. Il s'agit de Bruno Boulestin et Isabelle Le Goff. Le premier est directeur de recherche à l'Université de Bordeaux 1.
[...] En effet, en étudiant, classant, réalisant des rapports, il assure la mémoire de la personne disparue. Dans certains pays, les os sont cependant réinhumés, comme c'est le cas en Océanie ou en Grande-Bretagne. Dès le Moyen Âge, on a retrouvé des sépultures à l'occasion de construction de bâtiments religieux. Au XIIe siècle, Guibert de Nogent va interpréter l'architecture des tombes anciennes et leur contenu à l'abbaye de Nogent- sur-Coucy dans l'Aisne. En 1653 la tombe de Childéric I est mise au jour. [...]
[...] En 1868 une fouille est menée dans l'abri Cro-Magnon en Dordogne. Quatre ans plus tard, Émile Rivière découvre « l'homme de Menton » datant du Paléolithique et les restes des deux enfants de « la grotte des enfants » à Grimaldi. Pendant la Restauration, beaucoup de sites royaux et princiers sont fouillés. C'est aussi à partir de cette époque que l'on cherche à connaître l'origine de l'Homme. Au début du XXe siècle sont découvertes les premières tombes néandertaliennes. On peut citer l'homme de La Chapelle-aux- Saints en Corrèze découvert en 1908 ou encore les sépultures de la Quina en Charente entre 1911 et 1915. [...]
[...] Les dépôts alimentaires sont composés de viande, œufs ou même de végétaux. Ils assurent le repas du défunt dans l'au-delà. Certaines sépultures présentent plusieurs défunts dans une même tombe ou même des cadavres d'animaux. C'est un signe d'accompagnement du défunt. Pour un accompagnement symbolique, les sacrifices sont pratiqués. Jusqu'à l'époque gallo-romaine, les sépultures d'enfants sont peu présentes. Le corps du défunt permet d'identifier son identité, sexe, âge ainsi que la société dans laquelle il a vécu, de par sa posture ou même son mode d'alimentation. [...]
[...] Le défunt Avant d'être inhumé, le défunt est lavé et nettoyé, parfois embaumé comme l'homme retrouvé dans la tombe de Thomas Craven dans le cimetière de Saint Maurice dans le Val-de-Marne. De plus, certains objets d'offrandes sont liés au soin du corps tels que des peignes dans les tombes gallo-romaines ou des pinces à épiler dans les tombes datant de l'âge du Fer. Le défunt pouvait être habillé ou entouré d'un linceul ou de peau de bête. Les tissus pouvaient aussi entourer les objets. Certains défunts portent des parures en coquillages, perles ou dents animales. [...]
[...] Il s'agit de Bruno Boulestin et Isabelle Le Goff. Le premier est directeur de recherche à l'Université de Bordeaux 1. Il étudie la modification artificielle des os humains ainsi que les pratiques qui se font autour de la mort dans les populations anciennes, soit de l'archéothanatologie. La seconde travaille à l'INRAP et étudie les gestes funéraires qui précédent notamment la crémation. Tous deux participent peu au livre. Dans cet ouvrage, les auteurs nous font part du sens des gestes funéraires à travers la France. [...]
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