Celtes, cavaliers hallstattiens, Allobroges, Jean-Pascal Jospin, Ambarres, Cavares, Voconces, Allobrogie, tombe de Verna
Entre 800 et 450 a.c. (âge du fer), des Celtes, dits « cavaliers hallstattiens », s'installent dans les plaines du bas Dauphiné : leur origine se trouve sur le plateau suisse et au pied du Jura oriental. Au milieu du IIIe siècle, arrivent de nouvelles populations celtes : des « gens venus d'un autre pays » (ce que signifie le terme d'allobroge).
Différentes théories courent sur leur origine, notamment géographique. Certains textes mentionnent leur présence en Asie mineure. Mais il est plus probable qu'ils proviennent comme de nombreux Celtes de la cuvette carpathique, puis traversant le Rhin sont venus par le Nord (Belgique) jusque dans le Dauphiné où — après quelques aventures militaires —, ils se fixent durablement.
[...] L'imperator leur demande également de délivrer aux Helvètes des vivres afin qu'ils puissent revenir sur leur territoire. César leur attribue ainsi le titre qui leur avait été jusqu'alors refusé : celui d'alliés du peuple romain et qui permet d'alléger le poids du tributum et de permettre l'essor de la Cité. De même, les Allobroges, au contraire des Éduens pourtant peuple privilégié d'entre tous resteront ouvertement du côté de César lors de la révolte de 52 avant J.-C. menée par le chef des Arvernes, Vercingétorix. II. [...]
[...] Le cas d'Asiaticus grandeur et décadence d'un allobroge romanisé La romanisation peut également transparaître dans l'étude prosopographique. Ainsi une personnalité telle que Decimus Valerius Asiaticus semble un cas exemplaire. Différentes sources nous racontent son histoire, la plus surprenante est éventuellement l'historien juif de langue grecque Flavius Josèphe, pourtant généralement rattaché à une période plus tardive. Issu d'une famille bénéficiant depuis Auguste de la citoyenneté romaine (à l'époque du passage de Drusus de l'aide probable apportée par la famille allobroge aux campagnes de Germanie). [...]
[...] Il mentionne également les Allobroges comme des hommes velus sans hygiène et peu soignés. Les éléments topologiques qu'il propose laissent certains philologues penser qu'il décrit des espaces relatifs à la haute vallée de la Maurienne ou encore de la Tarentaise. ii. La lutte contre Rome et la soumission Un autre épisode régulièrement repris est celui de la lutte des Allobroges contre Rome vers 123 (menant à leur soumission), alors que Rome vient en aide à Marseille harcelée par des raids des Salyens (alliés des Allobroges). [...]
[...] Ces pseudo-Allobroges adoptèrent Vienna (l'actuelle Vienne) comme capitale et se fédérèrent. L'ensemble de l'Allobrogie est donc usuellement défini comme le territoire correspondant en grande partie aux actuels départements des deux Savoie, de l'Isère et du canton de Genève, sans pour autant proposer une homogénéité ethnique conséquente. c. Leur mention dans les sources littéraires i. Le passage d'Hannibal L'une de leurs mentions les plus célèbres dans les textes antiques est leur opposition à Hannibal lors de la traversée des Alpes par ce dernier (Polybe et Tite-Live) à la fin du IIIe siècle (218 a. [...]
[...] Dès lors les Allobroges sont intégrés à la province de Narbonnaise (Transalpine) nouvellement créée par Cneius Domitius Ahenobarbus (ce qui donne à la géographie politique de cette dernière une déformation septentrionale en direction des Alpes et du lac Léman (cf. cartes de la Narbonnaise). iii. La révolte de 61 avant J.-C. et la fidélité à César dans la Guerre des Gaules Toutefois leur intégration ne semble pas empêcher une massive révolte au Ier siècle et Cicéron mentionne à plusieurs reprises dans son discours sur la conjuration de Catilina (complot visant la prise du pouvoir à Rome en 63 a. c. [...]
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