Sciences humaines et arts, Société romaine, IIe siècle ap. J.-C., épigraphie romaine, archéologie, paléographie, inscription funéraire, Corpus Inscriptionum Latinarum, Tiberius Claudius Fortunatus, Inscriptions latines de Novae, Sardaigne, Rome antique
Selon Louis Robert, une inscription ne peut être comprise qu'à la condition de la replacer dans son contexte, qui peut prendre plusieurs dimensions, tant archéologiques, que paléographiques ou historiques. Le lien archéologique est majeur, puisque c'est au cours des fouilles que sont découvertes la majorité des inscriptions. La discipline épigraphique peut ainsi recouvrir un grand ensemble de support, allant d'inscriptions gravées ou peintes, que ce soit sur de la pierre, du métal, du bois ou encore de la terre cuite. Quant aux textes, ils peuvent être tant publics (lois, décrets...), que privés (dédicaces, contrats...). Les dédicaces et épitaphes y tiennent une place très importante, intéressant l'histoire institutionnelle, sociale ou religieuse.
[...] Mrozewicz, Inscriptions latines de Novae (Pozn&a 1992) 92-93, Nr. 53; Fotos. [16]. L&orincz & Red&o, Onomasticon Provinciarum Europae Latinarum, Vol and p [17]. Lassère J.-M., Manuel d'épigraphie latine, Paris, Picard p [18]. Paola Ruggeri, « Il prestigio di una vedova: l'elogio di Elia Cara Marcellina, un caso di indipendenza finanziaria nella Nora romana ? », in : Epigrafia romana in Sardegna Atti del I Convegno di studio Sant'Antioco, 14- 15 juillet 2007, p. 141. [...]
[...] Malgré la présence d'une ponctuation, l'écriture est très peu soignée et régulée, marqueur de la capitale cursive. La plaque devait à l'origine être collée sur une pierre verticale peut-être en calcaire, aujourd'hui perdue. D. M. ELIA CARA MARCELLI NA SIBI SVFFICIES VIXIT ANNIS LX MEN SES VIIII DIES XX VID VAVIT ANNIS VIIII MESES XI DIES X AV RELIA VICTORIA PATRONE INCONP ARABILI (sic) FECIT MEREN TI Translittération : D(is) M(anibus) / (A)elia Cara Marcelli/na sibi sufficie(n)s / vixit annis LX men/ses VIIII dies XX vid/uavit annis VIIII / me(n)ses XI dies X Au/relia Victoria / patron(a)e inconp/arabili fecit meren/ti. [...]
[...] Cette plaque mesure 29,2 centimètres de haut de large et 5 de profondeur et abrite un texte à la régularité notable, ponctuée et dont les lettres mesure 2,5 centimètres de haut. Il s'agit de capitales allongées, dont on retrouve des traces de réglures à la ligne 3. Dans certains endroits, des points peuvent séparer des mots, comme à la ligne 5. Mais nulle part ils ne sont réguliers et définis. Vendue à un particulier à Londres en 1979, sa localisation actuelle reste inconnue. D. [...]
[...] Le tome VI est ainsi dédié à la ville de Rome. L'inscription repose sur une cippe funéraire en marbre, divisée en trois parties. La partie supérieure se compose d'un chapiteau à antéfixes, abritant en son centre une décoration représentant un oiseau se nourrissant d'un panier rempli de fruit. Quant à la partie centrale, il s'agit du cadre mouluré dans lequel se trouve l'inscription. Cette cippe s'élargit enfin pour former une base. Son écriture et soignée et marquée par une rigidité de ses ductus, symbole de la capitale carrée. [...]
[...] Paru en 1992, il s'agit d'un corpus consacré à un site précis, Novae, complété cinq années plus tard par l'ouvrage Inscriptions grecques et Latines de Novae. Dans le premier recueil, notre inscription est recensée au numéro 53, tandis qu'elle l'est au numéro 94 dans le second. Enfin, un troisième recueil, celui-ci régional, le Inscriptiones Graecae in Bulgaria repertae (1970), recense notre document au numéro 326. Découvert dans la région moderne de Veliko Târnovo à Svištov, cette inscription est aujourd'hui située à l'entrée du musée national archéologique de Sofia. Il s'agit d'une épitaphe rédigée en latin sur une stèle de calcaire. [...]
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