Conception du travail, Antiquité, Grecs, esclavage, travail, servitude, liberté, Aristote, animal laborans, intégration sociale, socialisation secondaire, accomplissement de soi, affranchissement, indépendance, autonomie financière, ressources, vertu morale
Tout d'abord il convient de rappeler que l'esclavage est la condition d'un individu privé de sa liberté, qui devient la propriété, exploitable et négociable comme un bien matériel, d'une autre personne.
Les « Anciens » le considéraient comme indispensable et naturel. Pour répondre à ses besoins, notamment assurer sa survie, l'Homme se voit dans l'obligation de travailler et d'avoir, toujours selon les « anciens », « des occupations serviles ».
[...] Il est bon de noter qu'il n'y avait chez les Grecs aucun terme désignant «l'emploi». En effet, le travail n'était pas perçu au sens de «place dans la société», mais bel et bien comme un effort, quelque chose de pénible. Il était de ce fait réservé aux esclaves et donc méprisé. Tandis qu'aujourd'hui, il permet, premièrement, l'intégration sociale, donc la socialisation secondaire (collègues de travail, environnement professionnel) ainsi que l'accomplissement de soi. Deuxièmement, il permet l'accès aux revenus donc à la société de consommation et est source de liberté, d'affranchissement, d'indépendance et d'autonomie financière (vis-à-vis de ses parents par exemple). [...]
[...] Conception et statut du travailleur dans la Grèce antique I. Pourquoi les Grecs ont-ils institué l'esclavage, quelles conceptions les Grecs ont-ils du travail ? Tout d'abord il convient de rappeler que l'esclavage est la condition d'un individu privé de sa liberté, qui devient la propriété, exploitable et négociable comme un bien matériel, d'une autre personne. Les « Anciens » le considéraient comme indispensable et naturel. Pour répondre à ses besoins, notamment assurer sa survie, l'Homme se voit dans l'obligation de travailler et d'avoir, toujours selon les « anciens », « des occupations serviles ». [...]
[...] À quelle condition l'Homme est-il véritablement humain pour un Grec ? Les Grecs attribuent à l'esclave une nature non humaine « l'animal laborans » du fait qu'il ne détient pas ou plus la faculté de délibérer, de prévoir et de choisir. « L'animal laborans » n'est, en effet, qu'une espèce, la plus haute si l'on veut, parmi les espèces animales qui peuplent la terre. En effet, l'Homme n'est véritablement humain que s'il est libre et s'affranchit de toutes occupations serviles. Le fait de travailler est donc source d'aliénation et de déshumanisation. III. [...]
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