A l'issue de son consulat, en 58 avant J-C, le Sénat donne à Jules César les pouvoirs militaires (imperium) et la charge d'administrer pour cinq ans, la Gaule cisalpine et l'Illyrie avec trois légions. Les sénateurs qui craignent son ambition politique, l'éloignent de Rome en y ajoutant la Gaule transalpine et la Narbonnaise avec une quatrième légion. Jules César voit dans la mission qui lui est confié, l'occasion d'obtenir la gloire qui lui fait défaut. Cependant il ne cessera, depuis la Gaule, de surveiller les évènements de la politique intérieure soutenant toujours le parti populaire contre le Sénat. César quitte donc Rome en 58 av. J-C avec quatre légions.
[...] Il vient à bout des troupes de Pompée en Espagne. AC / MB Page 8 / 16 Octobre 2005 Au début de l'année 48 av. Jules César nommé enfin consul, se retourne contre Pompée et franchit l'Adriatique à partir de Brindes, malgré la présence d'une très importante flotte pompéienne. Son armée de vétérans aguerris se heurte à l'armée de Pompée, bien supérieure en nombre, mais mal organisée. En août 48, dans la plaine de Pharsale, en Thessalie, la victoire de Jules César est totale. [...]
[...] Un jour, on entendit même en parlant de Jules César : Autrefois il était amoureux d'un roi, il l'est aujourd'hui de la royauté. On salua même Jules César sous le nom de reine Curion le père l'appelle dans l'un de ses discours le mari de toutes les femmes et la femme de tous les maris. Jules César était ambitieux, mais il a abusé de toute sa puissance : Il ne lui suffit pas, en effet, d'accepter des honneurs successifs comme plusieurs consulat de suite, la dictature à perpétuité, sans compter le prénom d'Imperator, [ . [...]
[...] Bien qu'homme de guerre, Jules César se préoccupait de son allure physique et vestimentaire. Jules César supportait mal sa calvitie : Trop minutieux dans le soin de sa personne, il ne se bornait pas à se faire tondre et raser de près, mais allait jusqu'à ce faire épiler. Il ne se consolait pas d'être chauve, ayant constaté plus d'une fois que cette disgrâce provoquait des plaisanteries de ses détracteurs. Aussi avait-il coutume de ramener en avant ses cheveux trop rares. [...]
[...] En franchissant le Rubicon sans autorisation avec ses troupes, Jules César viole donc cette loi, il lance ainsi un défi au Sénat qui dirige la République, en s'exclamant Alea jacta est ! ce qui signifie le dé est jeté ! C'est le début de la guerre civile. Elle sera longue et funeste, se déroulant aux deux extrémités du bassin Méditerranéen Le déroulement Jules César envahit donc l'Italie. Avec sa fougue habituelle, il s'élance sur Rome, empêchant par sa rapidité la mobilisation du parti adverse. Pompée quitte Rome précipitamment, s'empresse de battre en retraite et rejoint l'Orient. [...]
[...] César impuissant face au nombre important de ses assassins mourut en prononçant ces dernières paroles : Tu quoque fili. à son fils Brutus. Alors que les sénateurs s'enfuient, il est transpercé de part en part et par coquetterie, se recouvre de sa toge. Ses assassins ne prennent pas le temps de jeter le cops dans le Tibre comme il était convenu. Il meurt, ironie du destin, au pied de la statue de Pompée son ennemi. Il aura reçu près de 23 coups de poignard. Plus tard, trois de ses esclaves le transportent dans sa demeure. [...]
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