St Augustin naît en 354 à THAGASTE en Numidie (cette ville est aujourd'hui située en Algérie, et porte le nom de Souk Ahras), d'une famille assez modeste. Son père, petit propriétaire foncier, est un romain attaché à la religion païenne, tandis que sa mère est chrétienne (Ste Monique). C'est pourquoi l'éducation religieuse d'Augustin suscite quelques tensions familiales. Cependant, l'enfant sera élevé par sa mère dans la religion chrétienne, qui se répand dans l'empire depuis que l'empereur Constantin a reconnu le Christ en 313 par l'Edit de Milan. Mais Augustin ne s'enthousiasme pas pour le christianisme car il ne comprend pas la Bible, qu'il tente d'expliquer au pied de la lettre. C'est pourquoi il adhère pendant quelques années au manichéisme, doctrine qui conçoit le monde divisé entre les forces du bien et celles du mal, et qui semble plus rationnelle que le christianisme en lui-même.
[...] La cité de Dieu n'est pas Rome, mais les fidèles du Christ éparpillés sur la terre. Et le rôle du vrai Dieu n'est pas, de toute façon, de protéger sa cité, mais de conduire l'humanité entière au Salut. Dans cette perspective, les épreuves à subir ne doivent pas être craintes, car elles n'ont d'autre but que de fortifier le chrétien, et de lui rappeler qu'il est en marche vers un accomplissement de l'humanité dans la perfection de la cité céleste, lors du jugement dernier. [...]
[...] Lancel, J. M. Salamito, D. Ottaviani, et L. Gerbier, in St Augustin, Le Magazine littéraire, 439, février 2005 Et quelques sites dont : http://perso.wanadoo.fr/sos.philosophie/augustin.htm et le site de l'Atrium. [...]
[...] Il s'engage dans les nombreuses luttes doctrinales qui secouent l'Eglise : par exemple, il combat le donatisme (pensée selon laquelle la vraie Eglise n'est pas répandue dans le monde mais n'existe que dans la région de Donat) ; puis s'oppose au moine breton Pélage (qui est dans l'optique de construire des chrétiens parfaits, ce qui fait bondir Augustin : l'homme ne peut atteindre la perfection, celle ci ne peut-être réalisée que par Dieu, et l'homme ne se réalisera dans la perfection qu'à la fin des temps, à l'ultime accomplissement de l'humanité). Les idées de St Augustin l'emportent dans les conciles, par exemple contre St Jérôme au concile de Nicée. Elles sont à l'origine de toute la tradition chrétienne, et dans la religion chrétienne, St Augustin peut-être considéré comme un Père fondateur de l'Eglise. La polémique entre Augustin et Pélage n'est pas terminée à la mort d'Augustin. Augustin meurt à Hippone en 430, alors que la ville est assiégée par les Vandales. [...]
[...] Il écrit son récit comme un sermon. Dans les douze autres livres, Augustin met en scène deux cités : La Cité des Hommes, cité terrestre, et la Cité de Dieu, cité céleste. Ces deux cités sont à l'œuvre dans le monde, et ne sont pas distinctes, mais enchevêtrées dans le siècle C'est pourquoi l'homme est en position instable de façon permanente, ayant le choix à chaque seconde d'orienter sa vie selon l'une ou l'autre des cités. Simplement, il les présente et définit leur nature ainsi : Deux amours ont bâti deux cités : celle de la terre par l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, celle du ciel par l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi Ces deux cités sont deux loyautés en conflit dans chaque homme. [...]
[...] C'est pourquoi l'éducation religieuse d'Augustin suscite quelques tensions familiales. Cependant, l'enfant sera élevé par sa mère dans la religion chrétienne, qui se répand dans l'empire depuis que l'empereur Constantin a reconnu le Christ en 313 par l'Edit de Milan. Mais Augustin ne s'enthousiasme pas pour le christianisme car il ne comprend pas la Bible, qu'il tente d'expliquer au pied de la lettre. C'est pourquoi il adhère pendant quelques années au manichéisme, doctrine qui conçoit le monde divisé entre les forces du bien et celles du mal, et qui semble plus rationnelle que le christianisme en lui-même. [...]
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