Vie d'Auguste, Nicolas de Damas, 25 av. J.-C., assassinat de César, Ides de Mars, Suétone, Marcus Brutus, Pompée, triumvirat, senatus consultes, tribuns de la plèbe, conjuration, clementia de César, Caius Cassius Longinus, Cléopâtre
"La République n'est plus qu'un vain mot, sans consistance ni réalité", Suétone LXXXVII. Cette citation de César extrait de Suétone nous donne une idée claire de l'ambition politique de César et de son point de vue sur une république malade portée par l'espoir de certains avoir un retour à une démocratie oligarchique. Le point de non-retour s'effectue lors des Ides de Mars 44 av. J.-C. Les auteurs de l'époque divergent en fonction de leur appartenance idéologique et de leur source. Le texte présenté aujourd'hui est un extrait de Vie d'Auguste de Nicolas de Damas.
[...] Marcus Brutus est questeur en 54, il refuse de servir César en Gaule. Après Pharsale, il est sauvé comme beaucoup d'autres par la clementia de César « ils avaient néanmoins pu grâce à lui poursuivre paisiblement leur vie » ligne 6. Doté d'une solide formation philosophique et scientifique, il rejoint le camp de César en 48, avant de se retourner contre lui, car il a des doutes sur l'inspiration à la monarchie de César, lors de la mise en place de la dictature perpétuelle de ce dernier en février 44. [...]
[...] Le 15 mars, alors qu'il s'apprête à parler de ses projets de guerres dans le royaume de Parthe, il est assassiné de 23 coups de glaives dans la curie de Pompée par un groupe de sénateurs. Dans l'extrait, de Damas commence d'abord par présenter les participants à la conjuration avant d'avancer les différentes raisons qui ont mené à cet acte. Enfin, De Damas s'attarde sur la conjuration et le déroulement de la conjuration. Dans quelles mesures l'assassinat de César lors des Ides de Mars symbolise la dernière tentative désespérée pour le retour à la République ? [...]
[...] Vie d'Auguste - Nicolas de Damas (25 av. J.-C.) : l'assassinat de César « La République n'est plus qu'un vain mot, sans consistance ni réalité » Suétone LXXXVII. Cette citation de César extrait de Suétone nous donne une idée claire de l'ambition politique de César et de son point de vue sur une république malade portée par l'espoir de certains avoir un retour à une démocratie oligarchique. Le point de non-retour s'effectue lors des Ides de Mars 44 av JC. [...]
[...] L'acte est bien réfléchi « comme César avait les mains sous sa toge, il l'empêchait de s'en servir ou de se lever » ligne 48. C'est Tillius Cimber qui se voit la difficile tâche d'enclencher la conjuration afin qu'on le tue vite, « le premier à s'approcher de lui fut Tillius Cimber » ligne 46, mais c'est Servilius Casca qui porte le premier coup « il était tellement bouleversé qu'il manqua son but » ligne 52. César est censé s'effondrer au premier coup de glaive, mais le coup, en dessous de sa gorge, est mal placé et n'atteint aucun organe vital, ce qui décontenance les conjurés, « vite ils s'emparèrent tous de leur poignard et se précipitèrent sur lui » ligne 50. [...]
[...] Les différentes figures des conjurés Parmi les conjurés se mélangent des jeunes et vieux sénateurs. Dans l'extrait, de Damas avance le nom d'une dizaine de conjurés, que l'on peut diviser en deux groupes. Le premier groupe est celui des césariens, « Minucius », légat de César dans la guerre des Gaules dès 53 semble laissé par ce dernier lorsqu'il devient préteur en 45, mais ne reçoit pas de Province, en contestation il va jusqu'à se laisser mourir de faim. Des personnes proches de César font partie de la conjuration « Decimus Brutus, ami particulièrement proche de César ». [...]
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