L'existence même du Grec est profondément imprégnée de religiosité : des divinités protègent sa maison, ses activités professionnelles, sa famille, son groupe social ou politique. Aucun manquement ne peut être toléré mais, dès qu'il a scrupuleusement observé ses devoirs religieux minimaux, il lui est loisible de se tourner vers telles divinités ou telle doctrine
[...] Ils sont liés au domaine des morts donc Hadès 8. Comme tel ils peuvent êtres confondus aux puissances chtoniennes Ils servent alors d'intermédiaires pour attirer la bienveillance des puissances infernales. Leur protection est locale, tribale ou familiale. On en fait volontiers des ancêtres mythiques, des réalisateurs politiques : synœcisme de Thésée, des bienfaiteurs de l'humanité : Prométhée et le feu, Néoptolène et le blé. Beaucoup sont obscurs, l'origine du culte se perd. Des autels sont érigés, des fosses creusées. Leur culte est résolument chtonien (orienté vers le sol). [...]
[...] L'initié est alors rentré en rapport avec la divinité. La cérémonie semble liée à l'angoisse de la mort et à l'intégration de l'individu dans la chaîne de vie du cycle naturel. Calendrier des fêtes Athéniennes La vie de l'homme grec est étroitement encadrée par l'expression de son mysticisme ou de sa religiosité, sur le plan personnel familial comme politique. Le calendrier des principales fêtes religieuses à Athènes montre bien cette permanence de la présence religieuse. Au total, ce sont 2 mois compris les fêtes que l'on ne sait où placer) qui sont consacrés aux dieux. [...]
[...] La cité en corps constitué accompagne le péplos[11] et l'accompagne au xoanon[12] de bois de la déesse (voir Phidias frise du Parthénon) 22. De nombreux sacrifices (dont une hécatombe) nourrissent la cité Des concours, que l'on s'efforce d'ouvrir à tous les Grecs, encadrent la fête. Les vainqueurs sont récompensés par des amphores d'huile des oliviers sacrés de la déesse. Les fêtes panhelléniques Elles sont les plus célèbres. Ce sont des grands jeux où s'affrontent des concurrents venus de tout le monde grec. Les plus importantes sont : 24. Olympie ( ( jeux olympiques) 25. Némée 26. [...]
[...] Les rites. Les principales formes rituelles sont fixées dans les poèmes homériques. Ex : Chant I de L'Iliade. On y retrouve les différents éléments du culte : Ablution, prière, libation[1], sacrifices des biens consommables, repas collectif. Le prêtre a plus un rôle de techniciens que de délégué. Tous participent au sacrifice, tous prennent part au banquet qui l'achève. La démarche collective est un des caractères de l'expression cultuelle Les sacrifices Le sacrifice animal est le plus caractéristique. On peut faire jaillir le sang vers le ciel, puis après une savante découpe, consommer les abas d'abord, la viande ensuite. [...]
[...] En octobre, elle remonte auprès de sa mère pour assister aux semailles. Ce retour est marqué par les fêtes des thesmophories, fête universelle mais particulièrement bien connue pour Athènes. Seules les femmes mariées peuvent y assister Le premier jour on retire des porcs putréfiés jetés aux sacrifices à Euboulos* auquel on mélange des grains afin de les fertiliser 12. Le deuxième jour (de deuil) les femmes se retirent dans des huttes pour commémorer le rap de Kore par Ploutos 13. [...]
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