Les sources littéraires comprennent non seulement la Littérature (comme les pièces d'Eschine et de Sophocle), mais aussi d'autres textes plus pratiques ou plus techniques comme des manuels tels que la poliorcétique qui sont les manuels d'art militaire écrit au IVe siècle par Enée le Tacticien, les récits historiques comme les œuvres d'Hérodote ou encore les écrits de Diodore de Sicile (Ier siècle avant JC).
Ces sources littéraires nous ont été transmises par des copies effectuées au cours des siècles. Ces copies (effectuées tout au long de l'Antiquité et du Moyen Age) n'ont cependant pas permit ce qu'on appelle le naufrage des manuscrits grecs, ce qui désigne la perte de la plupart de ces manuscrits.
[...] Beaucoup de ces improvisions sont perdus, nous disposons d'un exemple : celui Aelius Aristide, originaire d'Asie Mineure, au IIe siècle après JC voyagea à Rome et dans le monde romain pour donner des conférences des discours nous sont parvenus et ces discours prennent la forme des villes traversées, les textes les + célèbres sont sur Rome, il y a quelques déclamations portant sur des sujets historiques ou mythologiques. Ces sophistes sont entraînés à l'exercice dans les écoles de rhétoriques. La seconde sophistique se veut d'abord une imitation des auteurs classiques dont elle permet la transmission. Mais elle est également contemporaine du passage du rouleau de papyrus au codex de parchemin. Ce passage du codex au parchemin entraînait une copie sélective des auteurs classiques. [...]
[...] La liste la plus célébrée reste celle des 10 orateurs attiques. Cette expression de canon est une expression tardive qui apparaît au XVIIIe siècle. Les Grecs parlaient d'auteurs remarquables et les latins de classicii c'est-à-dire de première classe d'où notre expression des classiques Ces classements ont une importance considérable puisque les œuvres considérées comme classiques qui sont recensées dans ces canons étaient prioritaires aux yeux des copistes et leur préservation se fait souvent au détriment d'autres œuvres jugées mineures. En conséquence, les classiques dominent et les œuvres mineures ont disparu d'où l'importance de ces canons dans la transmission des sources littéraires. [...]
[...] Toutefois, rien ne permet de penser que les chrétiens se livrèrent à une destruction systématique de la littérature classique grecque. Les ouvrages classiques restèrent à la base de toute éducation (même après le triomphe du christianisme) et l'on peut cependant reconnaître qu'une fois les études terminées la plupart des chrétiens cessaient de lire les textes antiques. C'est uniquement dans ce sens que l'on peut considérer que le christianisme a hâté la disparition de la littérature classique. C'est davantage un désintérêt qu'une hostilité aux auteurs classiques. [...]
[...] Ces épopées formèrent la base de toute éducation dans l'Antiquité. A l'époque classique, les manuscrits de l'Iliade et l'Odyssée se multiplièrent, et à l'époque hellénistique des érudits se penchèrent sur l'établissement des textes homériques : la philologie (étude des textes). Ces érudits observent que d'un manuscrit à l'autre il y a des variations importantes et par la comparaison de ces manuscrits, ils essayent de repérer les interpolations c'est-à-dire l'intrusion de phrase ou de morceaux de phrase qui ont été rajoutés au texte original. [...]
[...] Commentaires sur des caractéristiques linguistiques, littéraires, historiques. Les commentateurs se heurtent parfois à une difficulté majeure : celle de l'alphabet. En effet, les textes venaient de régions variées et de dialectes variés d'une région à une autre. Pour des raisons de commodité, la plupart de ces textes furent au IIIe siècle avant JC transcrits en alphabet ionien. Autre difficulté à l'origine des erreurs des copies du Moyen Age : l'absence de séparation des mots et l'absence de ponctuation. Même la poésie était écrite de façon continue comme de la prose. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture