Tombeau, Acceptii, temple, sarcophage
Aujourd'hui nous allons parler du tombeau des Acceptii. Il fut découvert en juin 1870 lors de travaux pour la construction d'une vitriolerie (usine d'acide chimique) à Lyon dans le quartier de la Guillotière. Les vestiges du mausolée étaient enfouies a 5 m de profondeur dans le sol et se trouvaient, en bordure de la voie menant de Lyon a vienne, comme beaucoup d'autre et s'étalant sur plus d'un kilomètre. La ville de Lyon était une colonie romaine appellé Lugdunum, elle fut fondé pendant la guerre qui opposa Octave (auguste) a Antoine par le gouverneur de la Gaule : Munatius Plancus sous un ordre du sénat. Lugdunum est donc une colonie romaine type avec un mur de pomerium, un forum…. Et une nécropole en dehors de la cité.
[...] Et duumvir était le nom que l'on donne à un magistrat à qui l'on confie des fonctions spéciales le plus souvent temporaires. Donc cette inscription nous montre la position sociale des commanditaires d'où l'importance du monument funéraire ainsi que l'appartenance du sarcophage. Le sarcophage Le sarcophage à été retrouvé dans la chambre sépulcrale qui constitue la base du tombeau-temple. Il mesure : 2,185 m de long a la base 2,25 m de long au couronnement 0,98 m de large 0,90 m de haut( a droite coté silène) et 0,91 m de haut ( coté gauche) 9 à 12 cm d'épaisseur Le sarcophage est en forme de Lénos, une grande cuve à base ovale qui s'évase légèrement vers le bord. [...]
[...] Ce culte est très répandu, histoire au cours du IIème siècle (186 avant JC) grâce au fameux scandale des bacchanales, lorsque le sénat romain émis un sénatus-consulte (un décret) interdisant sévèrement le culte de Dionysos, en raison des rites (exagérés par le sénat) effectués. Le culte du dieu devait être célébré ouvertement et par un clergé soumis à la surveillance des magistrats. Un des rituels que l'on connait bien et l'initiation par le van. On faisait passer sur la tête du myste une corbeille à vanner le blé qui était voilée pour cacher son contenu au regard des profanes. Dans cette corbeille, on trouvait des fruits parmi lesquels surgissait un phallus en pâte. [...]
[...] A la droite du lion se trouve un satireau qui tient une syrinx (flûte de Pan). A côté le buste d'Hercule, il est nu et la léonté (la peau du lion de Némée tué par hercule) est jetée sur son épaule et pend à son bras droit, cette crinière est bien visiblesous le coude du héros. Il tient dans sa main droite un récipient (peut-être un scyphos) et sa main gauche soutenait sa massue dont on en voit une partie au niveau du sein gauche d'hercule, seul les cuisses sont visibles (pas de trace des jambes). [...]
[...] Par ailleurs, le vin est symbole du sang, qui est considéré lui-même comme le siège de l'âme. - Le défunt, en tant qu'initié aux mystères bachiques ; a subi en mourant le sort de Dionysos-Zagreus. Zagreus est un avatar de Dionysos qui faut relier à la vision orphique de Dionysos et le relié aux mystères de Déméter. Zeus, transformé en serpent, par séduire la fille de Déméter, Perséphone. Elle donne naissance alors à Zagreus, que Zeus va confier à Apollon pour en faire son héritier. [...]
[...] L'urne renversée sur sa gauche pourrait laisser suggérer la représentation d'une divinité des eaux. Mais si l'on compare notre exemplaire avec le sarcophage de Chiaramonti, on voit que c'est un satyreau qui fait pencher le vase et qui en renverse son contenu. On comprend alors qu'il lui remplit le scyphos qu'elle tient serré dans sa main gauche, et que donc le contenu de l'urne n'est pas de l'eau mais du vin et que donc la représentation est liée aux vendanges. [...]
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