L'œuvre étudiée est une tombe à ciste sous tumulus, dite de l' « Enlèvement de Perséphone ». Elle a été inventée en 1977 par Manolis Andronicos, un archéologue grec. C'est une tombe réalisée en calcaire local.
Le premier archéologue à dégager des vestiges sur le site, est Henry Leuzey, en 1855. Un palais hellénistique (la section est), une nécropole tumulaire et un tertre artificiel de 110m. de diamètre et de 12m. de hauteur ont été découverts. Ses premières recherches furent publiées en 1876, dans l'ouvrage Mission archéologique de Macédoine.
En 1938, Konstantinos Romaios (avec l'Université de Thessalonique et le Service Archéologique grec) découvrit une seconde tombe et continua à dégager le palais hellénistique.
L'élève de Romaios, Manolis Andronicos fit la découverte d'un cimetière, dont l'utilisation commence au début de l'age du bronze (vers 1000av. J.C.), et s'est terminée à la fin de la période hellénistique. Cette découverte s'étala sur dix années, de 1952 à 1962.
En 1968, l'historien anglais N.G.L. Hammond émit l'hypothèse sur l'identification du site, où se localise la nécropole, comme Vergina (l'Antique Aigai), la plus ancienne capitale des rois de Macédoine.
Ce n'est qu'en 1974 que l'exploration du site reprit, et M. Andronicos y découvrit une série de stèles peintes brisées. Il interpréta ces vestiges comme les vestiges d'un cimetière de la fin du IVe siècle av. J.C.
C'est finalement en 1976 que Manolis Andronicos entreprit l'exploration du grand tumulus (grande toumba). Il s'avéra que les tombes présentes sous ce tumulus se situaient à sa périphérie. Les restes du bûcher funéraire de Philippe II furent mis au jour. En dessous se trouvait le tombeau lui même ainsi qu'une tombe à ciste (l'œuvre « étudiée). Une troisième tombe, dit du Prince, fut aussi découverte. Seule la tombe à ciste se révéla pillée. Les deux autres contenaient du riche mobilier. Des œuvres peintes ornaient les trois tombes inventées lors de cette dernière campagne.
Ce n'est seulement qu'en 1990, que le site de Vergina a été classé au patrimoine de l'Unesco.
Au cours des fouilles réalisées pendant les années 2003 et 2004, par la septième Euphorie des Antiquités Préhistoriques et Classiques dans les secteurs du groupe des tombes royales des reines, furent mis au jour des parties de remparts du IVe siècle av. J.C., mais aussi des vestiges plus anciens que celui-ci.
Vergina se situe en Grèce actuelle (Index 1, fig.1), au Nord du mont Olympe et du mont Piéros. Cette ville, se trouve sur la rive Est du fleuve Haliacmon, dans la région de Piérie.
La tombe dite de « l'Enlèvement de Perséphone » est au Sud-Est de la tombe de Philippe II de Macédoine.
Bien qu'elle ait été pillée dans l'Antiquité, on a retrouvé dans cette tombe quelques tessons de céramique à vernis noir datant du milieu du IVe siècle av. J .C., un coquillage en marbre, ainsi que des restes d'os humain.
Pour piller la tombe, les pilleurs ont creusé un trou qui a endommagé le mur Est en calcaire. L'état général des fresques est mauvais, malgré un contexte clos pendant de longues années. Les couleurs sont parfois presque effacées et souvent altérées. On ne distingue pas toujours les différentes figures.
Il s'agit alors de voir en quoi la découverte de cette tombe est un témoignage important de l'art de la grande peinture grecque du IVe siècle av. J.C.
[...] C'est une tombe réalisée en calcaire local. Le premier archéologue à dégager des vestiges sur le site, est Henry Leuzey, en 1855. Un palais hellénistique (la section est), une nécropole tumulaire et un tertre artificiel de 110m. de diamètre et de 12m. de hauteur ont été découverts. Ses premières recherches furent publiées en 1876, dans l'ouvrage Mission archéologique de Macédoine. En 1938, Konstantinos Romaios (avec l'Université de Thessalonique et le Service Archéologique grec) découvrit une seconde tombe et continua à dégager le palais hellénistique. [...]
[...] C'est le tétrachromatisme, c'est-à- dire l'économie de moyens picturaux contre l'emploi de matériaux onéreux dans la peinture ancienne. Dans cette manière, le naturalisme prime, et il exprime une sorte de mépris vis-à-vis de l'emploi d'un certain nombre de pigments nouveaux d'origine exotique Pline site les quatre pigments[10] utilisés par les tétrachromatistes. Pour les blancs, le Mélium (du carbonate de calcium) ; pour les ocres (surtout le jaune), le Sil attique (mais aussi du Limonite et de la goethite[11]) ; pour les rouges, la Sinopis du Pont ; et pour les noirs, l'Attramentum (et du charbon résineux). [...]
[...] Ses hanches semblent être tournées vers l'avant du char, tandis que le torse se trouve de face, et la tête pivotée plus fortement vers l'arrière. Ses bras sont tendus en direction du coin en haut à droite. Ce qui ressort de la pondération de cette figure est un mouvement brutal à l'opposé de celui du char. Sur le détail de son visage (Index fig.8), on peut observer son expression. Les yeux et la bouche fermés, elle semble désemparée. Ses cheveux, traités de la même manière que ceux de l'homme à ses côtés. [...]
[...] Le choix du sujet semble logique, puisque Hadès et Perséphone figurent être les divinités des Enfers. Ils accompagnent le mort vers l'au-delà. Il est à noter que l'on peut relier le sujet aux Mystères d'Eleusis). Puisque ces deux divinités, Déméter et Perséphone ont un lien direct avec ces rites. Pendant les fêtes d'Eleusis, on raconte que le récit de Déméter cherchant sa fille était associé à la poursuite de l'immortalité et du bonheur dans un monde futur[20].De plus, la présence des Griffons sur la frise en dessous des scènes, est normale, puisque se sont des animaux des Enfers. [...]
[...] Figure Detail du visage de Persephone. Figure Representation des incisions sur la paroi de la fresque, tiré de Ginouvès René (dir.), La Macédoine : de Philippe II à la conquête romaine, CNRS édition, Paris p.184. Figure 10: Tombe aux Palmettes à Lefkadia, datée vers 290-280 avant notre ère. Figure 11 : Dossier de trône de la tombe d'Eurydice. Figure 12: Hydrie apulienne à figures rouges datée de 350-340 avant notre ère, New York, Metropolitan Museum of Arts Figure 13: Klapis à figure rouge datée de 450 avant notre ère, Würzburg, musée Wagner, L535. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture