Les Romains n'étaient guère en peine d'utiliser leur après-midi. Les flâneries, le jeu, puis l'exercice du bain qu'ils allaient prendre dans les thermes les amenaient jusqu'à la cena, le repas qui terminait la journée juste avant le sommeil de la nuit.
Les thermes étaient pour les Romains un lieu de plaisir, de bien-être contrastant avec d'autres tentations.
Rome était une ville très agitée. Mais le flot qui entraînait le passant et avec lui toutes les nations de la terre constituait un milieu dans lequel les Romains pouvaient se laisser aller à la flânerie (que l'on peut sous certains aspects assimiler au « shopping » actuel, sous d'autres angles à des groupes dont les membres désoeuvrés devisent entre eux ou lorgnent passants et passantes), flânerie dans un environnement de prodigieux monuments (portiques, colonnades). Beaucoup de Romains étaient aussi possédés de la passion du jeu (jeu d'argent).
[...] Quelles sont les raisons pour lesquelles les thermes se sont développés chez les Romains? Primo, les thermes étaient pour les Romains un lieu de plaisir, de bien- être contrastant avec d'autres tentations. Rome était une ville très agitée. Mais le flot qui entraînait le passant et avec lui toutes les nations de la terre constituaient un milieu dans lequel les Romains pouvaient se laisser aller à la flânerie (que l'on peut sous certains aspects assimiler au shopping actuel, sous d'autres angles à des groupes dont les membres désoeuvrés devisent entre eux ou lorgnent passants et passantes), flânerie dans un environnement de prodigieux monuments (portiques, colonnades). [...]
[...] Mais des textes évoquent une ouverture dès 5 heures avant midi. Il semble toutefois que le meilleur moment était vers 8 heures du soir (soleil moins brûlant qu'à 6 ou 7 heures). Avec les horaires différents pour hommes et femmes, il est probable que la plage d'ouverture ait été largement augmentée. Les thermes étaient-ils payants ? Au début, il fallait acquitter un droit d'entrée d'un montant très faible. À compter de 33 apr. J.-C., la gratuité des bains publics qui deviendront les thermes est mise en place. [...]
[...] En effet, dans la ferveur de Rome, les circenses ont pris alors le pas sur les tragédies et les comédies. Les théâtres sont donc plus petits que les enceintes de cirque. A titre de comparaison, les trois théâtres de Rome, si vastes qu'ils fussent, eussent ensemble tenu près de cinq fois dans la seule cavea du Circus Maximus (255000 places) L'hémicycle du théâtre de Pompée (55 av. J.-C.), sur l'actuelle Piazza di Grotta Pinta, contenait environ 27000 places assises (sur 160 mètres de diamètre). [...]
[...] Y a-t-il un lien entre le théâtre et l'opéra chez les Romains? Les chefs de troupe de la période républicaine avaient fait monter le chœur de l'orchestre sur la scène. Ceux de l'Empire coupèrent sans merci les manuscrits. Ce fut la métamorphose de la tragédie en une succession de pauses lyriques ou cantina, plus ou moins adroitement aménagées, mais qui excitaient la foule. Ce fut la création de l'opéra. Est-il vrai que les Romains faisaient la Pantomime au théâtre? En quelque sorte Par un glissement final, l'opéra se dépouilla de tout ce qui le rattachait encore à la poésie. [...]
[...] Les thermes n'étaient pas seulement des bains. On y trouvait la sudation à sec (comme on la connaît dans les saunas actuels), les bains proprement dits, bains froids et bains chauds dans des piscines et baignoires. En outre, ils renfermaient dans l'énorme quadrilatère que longeaient extérieurement des portiques, des jardins, des salons de repos, des salles de gymnastique et des ateliers de massages et même des bibliothèques et véritables musées. En bref, les thermes offraient aux Romains comme un raccourci des biens qui contribuent à rendre la vie heureuse et belle. [...]
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