L'exposé présenté aujourd'hui présentera les thermes romains (en latin thermae, du grec thermos, chaud), établissements de bains publics chauds de la Rome Antique.
A Rome, il y avait onze thermes qui étaient ouverts à tous. Les habitants s'y rendaient chaque jour pour se détendre et se délasser.
Tout en se lavant, ils bavardaient, parlaient politique, concluaient des affaires, jouaient ou faisaient de la gymnastique. Et si ces activités leur donnaient faim, ils pouvaient acheter des boissons, des gâteaux ou des saucisses chaudes auprès des vendeurs ambulants.
[...] Un fourneau central chauffait l'eau tout en créant un courant d'air chaud qui circulait sous le sol et à travers des canalisations en toile encastrées dans les murs. Le sol devenait alors si brûlant qu'il fallait porter des socques (ou claquettes) en bois. II. Quels étaient les thermes les plus importants ? Les thermes de Caracalla C'est Aurelius Antoninus, surnommé Caracalla, qui entreprit la construction des Thermes de Caracalla à partir de 212 après Jésus-Christ. Elle se prolongea jusqu'en 216. Un peu plus tard, deux autres empereurs en achevèrent la construction (Elagabal et Sévère Alexandre). [...]
[...] Que sont les thermes romains ? Pour quoi s'y rendait-on ? A Rome, il y avait onze thermes qui étaient ouverts à tous. Les habitants s'y rendaient chaque jour pour se détendre et se délacer. Tout en se lavant, ils bavardaient, parlaient politique, concluaient des affaires, jouaient ou faisaient de la gymnastique. Et si ces activités leur donnaient faim, ils pouvaient acheter des boissons, des gâteaux ou des saucisses chaudes auprès des vendeurs ambulants. Comment se déroulait une journée aux bains publics ? [...]
[...] Ils pouvaient également se rendre à la palaestra qui était un terrain où l'on pouvait s'exercer à la lutte, à la course, aux poids et aux haltères, aux jeux de balles et à l'escrime (avec des épées de bois, afin d'éviter les blessures). Les Romains ne connaissaient pas le savon. Pour se laver, ils s'enduisaient le corps d'huile, puis avec un long instrument de métal, le strigile, ils raclaient cette couche qui entraînait la crasse avec elle. Les habitants n'allaient pas seuls aux toilettes. Parfois, jusqu'à seize personnes s'asseyaient côte à côte, riant et discutant entre elles. [...]
[...] De conception symétrique, ces grands thermes de l'époque impériale ont servi de modèle aux Thermes de Caracalla. L'architecte Apollodore de Damas orienta ces thermes pour obtenir la meilleure position par rapport au soleil, comme c'était le cas d'ailleurs pour tous les thermes romains. L'ensemble mesurait 330 mètres sur 315 mètres (environ 10 hectares) et la partie centrale 212 mètres sur 190 mètres. A l'est des thermes, adossée à la colline, une grande citerne réservoir, appelée aujourd'hui la Sette Sale devait servir à l'alimentation en eau de la Domus Aurea , puis ensuite à celle des thermes. [...]
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