Les systèmes politiques grecs, la chute de la tyrannie et la réforme de Clisthène à Athènes

Résumé du document

La notion de responsabilité de l'Etat n'existe pas. Une cité Etat est composée par l'ensemble des citoyens, par la communauté des hommes libres. Les soldats sont les citoyens en arme.

On retrouve beaucoup de renseignements dans les sources littéraires notamment historiques avec Hérodote, Thucydide et Xénophon. Certaines sources portent plus sur les institutions des cités et c'est le travail des philosophes qui travaillent sur le meilleur gouvernement possible, la meilleure cité possible. Il y a ainsi Aristote et la politique.

On a aussi le travail de Plutarque et ses vies parallèles qui permettent de mieux connaître la politique et les institutions. Il y a aussi l'hépistographie, l'archéologie qui nous permet de connaître des informations sur l'emplacement des cités.

Extraits

[...] L'expédition militaire aboutit à la capture des enfants d'Hippias et il va négocier son abdication avant de s'exiler en Asie Mineure. Le départ du tyran à Athènes fait naître une nouvelle période de tension. Un aristocrate Isagoras obtient le soutien du roi Cléomène de Sparte. C'est alors que Clisthène met en place une autre tactique, à savoir une réforme institutionnelle. Clisthène n'a pas pu être tyran lui-même, mais après lui plus personne ne put être tyran. 2-La réforme de Clisthène Ces réformes marquent traditionnellement le début de l'âge classique. [...]

[...] Dans la théorie de la politique, la tyrannie est perçue comme un mauvais régime, mais Platon a conçu une cité parfaite dominée par un tyran. Aristote est lui très opposé à la tyrannie. 2-Oligarchie L'oligarchie est le pouvoir d'un petit nombre, souvent les riches, les puissants, les grands. Beaucoup de formes d'oligarchie avec ou sans assemblée du peuple. Les grands types oligarchiques dépendant de deux types. Il y a la question de la répartition des pouvoirs entre les organes de la cité et l'accès des citoyens à ces organes. [...]

[...] C'est le sens que les Grecs ont donné a posteriori après le développement des institutions d'Athènes. En cas de tyrannie, la cité ne disparaît pas, mais le pouvoir est une usurpation. L'aspiration à la liberté reste forte en cas de tyrannie. Tyranneaux est un terme d'origine libyenne qui apparaît au en Lydie au VIIe siècle. Le mot dans un premier temps n'a pas de sens péjoratif. Il signifie roi On recense environ 200 tyrans dans les cités grecques et on distingue la tyrannie ancienne de la nouvelle. [...]

[...] Clisthène a réorganisé l'espace politique de la cité et cette réforme n'a jamais été remise en cause. Il a élargi l'assemblée du peuple, en faisant entrer dans le corps des citoyens des métèques et des affranchis. Il exerce aussi une réforme territoriale. Il réorganise les dèmes, c'est-à-dire les entités territoriales, sorte de commune, le dème a souvent un centre, une paroisse (unité religieuse), circonscription (base d'élection). Ces dèmes existaient déjà avant Clisthène, mais ce dernier augmente le nombre et impose que les citoyens utilisent leur démotique à la place du patronyme. [...]

[...] Dans une oligarchie, l'assemblée a peu de pouvoir. Ça peut être une assemblée de peuple, mais dans une oligarchie modérée, la condition et le mode de restriction à l'assemblée le plus fréquent est d'avoir les moyens de s'équiper avec les armes du fantassin. Il y a des oligarchies à nombre fixe, c'est à dire où on fixe le nombre de citoyens à l'assemblée. Cela est fréquent dans les cités coloniales ( en 411 à Athènes, soit moins d'un quart de la population). [...]