Le II ème millénaire av. J.-C. voit s'épanouir dans les régions de la mer Egée deux civilisations de l'âge du Bronze: la civilisation minoenne en Crête, entre 2000 et 1450/1375, et la civilisation mycénienne, sur le continent grec d'abord puis s'étend dans le monde égéen , entre 1600 et 1075/1050. Le monde égéen n'a jamais été unifié politiquement. Les structures politiques du monde égéen, des palais minoens à Homère ( 1900 – 800 ) connurent des évolutions considérables, en passant d'un système palatial à un système oligarchique. Par conséquent, nous verrons comment les évolutions du système palatial ( 1900 – 1100 ) nous amènent à un monde sans structures politiques véritables où chaque tribu possède le pouvoir ( 1100 – 800 ) pour aboutir au VIII ème siècle à un système oligarchique. La première partie du commentaire consistera tout d'abord à étudier le système palatial minoen et mycénien, il est ensuite intéressant d'aborder le système politique mis en place aux Ages obscurs, pour finir, nous traiterons du système politique du monde homérique.
[...] Les structures politiques du monde Egéen, des palais minoens à Homère connurent des évolutions considérables, en passant d'un système palatial à un système oligarchique. En effet, les palais minoens de la période néopalatiale en Crète 1700 > - 1450), sont des immenses palais de plusieurs étages qui passent aux riches palais mycéniens qui leur ont succédé entre le ème et le XII ème siècles avant J.C. En Grèce continentale, les mutations, voire les ruptures, sont considérables. L'interprétation de sites archéologiques (les palais de Cnossos et de Malia pour l'époque minoenne, le plan de l'acropole de la ville de Mycènes (XVI ème XIII ème siècles avant pour la période Mycénienne et, enfin, le site de Lefkandi comportant d'une part édifice, d'autre part une tombe (pour les âges obscurs), et l'étude de deux extraits de l'Illiade d'Homère (chant I et II) permettent de comprendre ces trois systèmes qui se succèdent. [...]
[...] En regardant de plus près l'organisation politique des palais, nous avons l'impression que celle-ci se rapproche d'une monarchie. En effet, il y a un roi qui possède tous les pouvoirs, ce qui est caractéristique d'un des principes monarchiques, mais il y aussi des fonctionnaires qui représentent en quelque sorte le roi dans chaque province, même s'ils ont chacun une fonction administrative précise le roi reste seul maître des décisions et c'est ce qui caractérise une partie le système palatial. Il y a donc centralisation accrue du pouvoir et déconcentration des sièges administratifs. [...]
[...] En effet, les métiers sont toujours précisés avec soin, filer et tisser par exemple sont des occupations féminines, les foulons et les travailleurs du cuir sont distingués. Certains semblent même jouir de plus de considération que d'autres: un potier par exemple figure dans l'entourage du royale. Cette organisation palatiale, de plus en plus hiérarchisée, marque l'émergence d'une noblesse, ce qui constitue une mutation du système palatial, avec désormais par exemple des habitations privées. Néanmoins, nous remarquons quelques différences, mais non des moindres entre les palais minoens ( 1900 1200) et les palais mycéniens ( 1450 1100 Dans le système palatial mycénien, l'Etat paraît être un royaume, dirigé par un roi, dont le rôle est sans doute militaire, juridique et religieux. [...]
[...] Les structures politiques du monde égéen, des palais minoens à Homère Le II ème millénaire av. J.-C. voit s'épanouir dans les régions de la mer Egée deux civilisations de l'âge du Bronze: la civilisation minoenne en Crête, entre 2000 et 1450/1375, et la civilisation mycénienne, sur le continent grec d'abord puis s'étend dans le monde égéen , entre 1600 et 1075/1050. Le monde égéen n'a jamais été unifié politiquement. Les structures politiques du monde égéen, des palais minoens à Homère ( 1900 800 ) connurent des évolutions considérables, en passant d'un système palatial à un système oligarchique. [...]
[...] On estime que, après l'effondrement du palais, les gens étaient pour une raison quelconque, incapable de se réorganiser. Ils sont tombés dans la migration, et se sont donc installés dans de petits groupes. En effet, si l'on regarde les textes d'Homère, dans l'Iliade, chant 153-196, Achille dit à Agamemnon: "Jamais ils n'ont enlevé ni mes vaches ni mes chevaux, jamais, dans Phthie fertile, nourrice d'hommes, ils n'ont détruit mes récoltes Achille est lui même un chef, ou roi, il a des guerriers sous ses ordres, qui sont les hommes de sa région qu'il commande. [...]
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