Nous allons donc vous présenter l'étude du texte d'Hérodote extrait des Enquêtes concernant les rois de Sparte.
Hérodote est considéré à posteriori comme le père de l'histoire par Cicéron. Auteur des "Enquêtes" qui représentent le récit en prose le plus long conservé de la période Antique, il est cependant une source à manipuler avec précautions, parfois victime des croyances des contrées qu'il a visitées pour rédiger son oeuvre.
Sparte est une cité-État du Péloponnèse, particulièrement redoutée pour ses guerriers, cité vouée à l'austérité, à la frugalité et à la discipline dans un idéal de dévouement complet de l'individu à la cité. Elle est aussi comme nous allons le voir une cité qui se distingue des autres par son mode de gouvernement. Ce texte traite des rois de Sparte et de leurs spécificités dans le système spartiate sans le dater (...)
[...] Les privilèges en temps de paix De manière générale les Rois de Sparte ont la primauté dans tous les domaines de la vie publique : sacrifice, jeux etc . Les repas à Sparte se prennent en commun, et si les Rois n'y assistent pas ils reçoivent des vivres et s'ils y assistent une double portion. Dans le domaine religieux, ils sont responsables de la prêtrise de Zeus Lacédémonios et Zeus Ouranios, ils nomment les pythiens, chargés de consulter la pythie et ont connaissance des oracles. [...]
[...] Le texte ne fait pas référence au fait que les Rois doivent prêter serment chaque mois de rester fidèle aux lois. Ainsi on peut voir que comme l'énonce Xénophon plus tard dans ses Enquêtes Le roi n'a pas d'autre tâche en campagne que d'être un prêtre pour les dieux et un stratège pour les homme. L'essentiel des décisions se prend au niveau d'un corps civique très restreint constitué par une minorité de citoyens qui à tendance à opprimer les autres. [...]
[...] Nous allons donc vous présenter l'étude du texte d'Hérodote extrait des Enquêtes concernant les rois de Sparte. Hérodote est considéré à posteriori comme le père de l'histoire par Cicéron. Auteur des Enquêtes qui représentent le récit en prose le plus long conservé de la période Antique, il est cependant une source à manipuler avec précautions, parfois victime des croyances des contrées qu'il a visité pour rédiger son œuvre. Sparte est une cité-État du Péloponnèse, particulièrement redoutée pour ses guerriers, cité vouée à l'austérité, à la frugalité et à la discipline dans un idéal de dévouement complet de l'individu à la cité. [...]
[...] Bien que la constitution de Sparte ne fasse aucune allusion aux éphores, leur importance grandira au fil des siècles. En effet eux qui ne s'occupaient que des affaires religieuses seront ensuite responsable de la cité en l'absence des Rois et interviendront dans les affaires militaires. L'apella / ecclesia Le rôle de l'assemblée des Citoyens de Sparte est assez mal connu, même son nom est sujet à controverse, quand Plutarque parle d'apella, Thucydide et Xénophon parlent d'Ecclesia. La fréquence et le lieu de ses réunions, ainsi que l'âge pour entrer à l'Assemblée sont inconnus. [...]
[...] Les privilèges en temps de guerre Les Rois de Sparte font la guerre au pays qui leur conviennent (ligne et même si Xénophon argue qu'aucun Spartiate ne peut s'opposer à la guerre les éphores les surveillent et peuvent les juger à leur retour de guerre. Ils doivent être exemplaires sur le champ de bataille, entrant au combat en premier et s'y retirant les derniers. L'élite des soldats forment une garde 100 hommes dévoués aux Rois, bien qu'à Sparte tout citoyen soit soldat. En tant que cité où la guerre est la chose la plus importante, les Rois disposent de moyens illimités pour la faire. Ainsi ils n'ont pas de limitations pour le bétail nécessaire aux expéditions. [...]
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