La citoyenneté est un privilège pour une minorité.
Citoyenneté = faire partie du populus romanus, peuple souverain qui dirige Rome, la res publica.
On devient citoyen par la naissance, on peut le devenir aussi par récompense pour loyauté de façon individuelle ou collective. Cette deuxième citoyenneté se développe de plus en plus au fil des conquêtes, de l'intégration des peuples soumis.
a) Les droits du citoyen romain
Ses droits = son privilège :
- Les droits politiques : le ius suffragi au sein des comices (vote) + le ius honorum (= droit d'être candidat à une magistrature, de commencer le cursus honorum) + le ius sacrorum (=le droit d'être prêtre : la prêtrise est une magistrature, assurer un rituel n'est pas une vocation) + assurer la pax deorum (= la paix entre les dieux et les hommes, obtenir la protection des dieux : rôle des prêtres).
- Les droits civils : le commercium (droit garanti par l'Etat au niveau des affaires) + le conubium (droit de se marier d'un mariage reconnu par l'Etat  avantage pour les héritiers, seuls les fils de citoyens sont sûrs d'hériter) + ius legis actionis (= droit d'aller devant les tribunaux, il y a même une cour d'appel : la provocatio ad populum  jugement peut être redirigé devant les comices).
- Les citoyens sont dans une position privilégiée : la citoyenneté est enviée.
b) Les munera = charges, devoirs
Les muneras sont obligatoires, si on ne les rempli pas, on perd la citoyenneté.
- Le census = le recensement. Le citoyen doit être inscrit sur les registres du census, c'est le seul moyen de prouver sa citoyenneté. On est recensé tous les cinq ans, devant un censeur à Rome (voyage pour ceux qui sont plus loin).
- Le tributum : payer l'impôt. C'est un devoir jusqu'en 188 av JC  ensuite les conquêtes sont suffisantes pour que Rome ait d'autres sources de revenus : les citoyens payent l'impôt et plus les citoyens.
- La militia : le service militaire. A Rome, une armée civique de conscription (pas de professionnels). En temps de paix on mobilise minimum quatre légions (4200 hommes par légion) par an. La mobilisation se fait par tirage au sort : le dilectus. 17 ans est l'âge minimum pour être mobilisé. On peut faire jusqu'à 20 campagnes comme fantassin ou 10 comme cavaliers (privilégiés). Une campagne = un an. Il n'est pas rare de trouver des citoyens qui ont fait 10-15 ans de campagne). De 17 à 45 ans on fait partie des juniores. A partir de 45 ans : catégorie des seniores (réservistes). L'armée est censitaire : les plus riches sont dans la cavalerie ; les autres dans l'infanterie. Armée non permanente : chaque année : dilectus mais cela pose problème au fur et à mesure des conquêtes (le temps de faire revenir et repartir...). (...)
[...] - Les droits civils : le commercium (droit garanti par l'Etat au niveau des affaires) + le conubium (droit de se marier d'un mariage reconnu par l'Etat ( avantage pour les héritiers, seuls les fils de citoyens sont sûrs d'hériter) + ius legis actionis droit d'aller devant les tribunaux, il y a même une cour d'appel : la provocatio ad populum ( jugement peut être redirigé devant les comices). ( Les citoyens sont dans une position privilégiée : la citoyenneté est enviée. Les munera = charges, devoirs Les muneras sont obligatoires, si on ne les rempli pas, on perd la citoyenneté. Le census = le recensement. Le citoyen doit être inscrit sur les registres du census, c'est le seul moyen de prouver sa citoyenneté. On est recensé tous les cinq ans, devant un censeur à Rome (voyage pour ceux qui sont plus loin). [...]
[...] Activités des esclaves : - Le pire : les mines et les carrières (condamnation à mort). Ex : esclave dans les mines d'argent à Carthogère. - Moins pire : les latifundia. Les esclaves par leur nombre font peur ( les maîtres maintiennent la terreur : travail enchaîné, punitions très dures (fouet, fer, crucifixion). Les esclaves sont souvent maltraités. - Une meilleure situation : les esclaves urbains. Ils sont moins nombreux, aident en boutique, en atelier. Ils sont toujours en contact avec leur maître : relations humaines, sympathie ( affranchissement très rapide (d'où l'augmentation de la plèbe urbaine). [...]
[...] La plèbe urbaine Ce sont les citoyens non nobles qui habitent Rome. Ils sont surtout artisans ou commerçants. Il y a différentes gammes de niveaux de vie : - Les négociatores (grands commerçants) : puissants et riches car ravitaillent Rome (minorité). - Les tabernarii (boutiquiers) qui tiennent des échoppes : fabrication dans l'arrière boutique et vente sur la rue. - Les proletarii, journaliers : louent leurs services à la journée. Surtout dans le transport de marchandises : charger, décharger Au début de la République, Rome compte environ habitants. [...]
[...] - Exode rural de la petite paysannerie en crise. - Raisons liées aux conquêtes : augmentation du nombre d'esclaves (ne font pas parti de la plèbe) et donc multiplication des affranchis et comme un affranchi prend le statut de son ancien maître, il peut être citoyen. A l'époque, peu de provinciaux viennent s'installer à Rome Les non citoyens Les esclaves L'économie repose sur l'esclavage. Même justification que les grecs : les hommes sont des éléments de la nature et donc fonctionnent de la même manière : certains doivent en dominer d'autres. [...]
[...] Les citoyens sont répartis entre les assidui (ceux qui sont assez riches pour se payer un équipement et donc pour être mobilisés) et tout en bas de l'échelle les proletarii (trop pauvres donc exempté de service militaire). Cinq classes d'assidui : - 1ère classe : fortune > 100 mille as ( 98 premières centuries. Les 18 premières servent dans la cavalerie et les 80 autres dans l'infanterie lourde. - 2ème classe : as > fortune > as ( 20 centuries dans l'infanterie lourde. - 3ème classe : as > fortune > as ( 20 centuries dans l'infanterie lourde mais matériel moins bon. [...]
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