Sarcophage, Alexandre, nécropole d’Ayaa, Sidon, Liban, sculpture funéraire, art hellénistique, Abdalonymos, Mazaeus
Le sarcophage a été découvert dans la nécropole d'Ayaa, à Sidon, au Liban.
La nécropole fut accidentellement découverte le 2 mars 1887 par les ouvriers d'une carrière lorsque l'un d'eux mis au jour un puits funéraire creusé dans le roc et menant à une série de chambres funéraires : « la cité des morts » de Sidon.
Le premier à avoir approché ledit sarcophage est le révérend William King Eddy, missionnaire américain, le soir même de la découverte de la nécropole.
Le 30 avril suivant, Osman Hamdi Bey, un éminent archéologue, fondateur et premier conservateur du musée archéologique d'Istanbul, se rend sur le site afin d'extraire les sarcophages et de les amener à Constantinople, sur ordre du gouverneur général de Syrie.
Celui dit d'Alexandre est le plus impressionnant de par ses dimensions : 3,18m de long avec 2,12m de hauteur et 1,67 de large. Il pèse plus de 15 tonnes, ce qui nous permet de comprendre combien il a été difficile à extraire de la cavité. Il est entièrement en marbre du Pentélique et sculpté de hauts-reliefs sur ses 4 faces. Il est actuellement conservé au musée archéologique d'Istanbul, en Turquie.
[...] Ainsi et pour synthétiser, il est très probable que le sculpteur soit venu spécialement de Grèce pour répondre à cette commande royale et que ses connaissances ne s'étendaient pas seulement à l'art grec, étant donné la façon dont sont construits et disposés les éléments orientalisants. Il ne nous est pour autant pas possible de l'identifier exactement et cela nous amène ainsi à la question de l'identité du défunt. II. La dernière demeure d'un personnage encore incertain Daté du dernier quart du IVe siècle, le tombeau dit d'Alexandre a rapidement changé de propriétaire et ce dès l'étude d'Osman Hamdy Bey après l'excavation des sarcophages. [...]
[...] Ce combat eut lieu en 331 et étendit le territoire macédonien à tout la Perse. Conclusion Bien que son état de conservation soit exceptionnel, le sarcophage a laissé derrière lui beaucoup de questions dont certaines, telle que l'identité du sculpteur, n'ont et ne trouveront peut-être jamais de réponses. Il faut retenir cependant qu'il ne reste ici que peu d'éléments de la tradition ionienne classique des sarcophages précédents. Mis à part quelques éléments décoratifs, le sarcophage d'Alexandre ou plutôt d'Abdalonymos est bien une œuvre grecque qui marque la fin de la sculpture classique. [...]
[...] - La scène de chasse au lion et au cerf, où sont vu les perses et grecs chassant côte à côte. - Et enfin la bataille de Gaza, ayant eu lieu en 312 av. J.-C., opposant les soldats de Ptolémée aux perses. La victoire revint au satrape égyptien et c'est certainement lors de ce combat qu'Abdalonymos aurait trouvé la mort. De ce fait, il est tout à fait compréhensible d'attribuer lui attribuer le sarcophage dont les scènes sont un hommage à sa vie. [...]
[...] Paris: Picard Introduction Le sarcophage a été découvert dans la nécropole d'Ayaa, à Sidon, au Liban. La nécropole fut accidentellement découverte le 2 mars 1887 par les ouvriers d'une carrière lorsque l'un d'eux mis au jour un puits funéraire creusé dans le roc et menant à une série de chambres funéraires : la cité des morts de Sidon. Le premier à avoir approché ledit sarcophage est le révérend William King Eddy, missionnaire américain, le soir même de la découverte de la nécropole. [...]
[...] Une sculpture funéraire au traitement hellénistique Des décors d'architecture comparables aux temples grecs Les reliefs, un penchant vers l'art hellénistique et des influences orientales La problématique de l'origine du sculpteur II- La dernière demeure d'un personnage encore incertain Datation approximative Hypothèse 1 : Alexandre le Grand Les scènes le représentant présentation des batailles et attributs. Selon l'œuvre de Pseudo-Callisthène, Ptolémée fit rapatrier son corps à Memphis en Egypte pour l'inhumer. Hypothèse 2 : Abdalonymos, roi séleucide hypothèse la plus plausible, les scènes le représentant, ses attributs, son rapport à Alexandre, pourquoi aurait-il eu une tombe si majestueuse s'il est bien le défunt ? Autres hypothèses Mazaeus Bibliographie DUBY, George et LAVAL, Jean-Luc (dir.). La Sculpture de l'Antiquité au XXe siècle. Paris: Täschen HAMDI BEY, Osman et REINACH, Theodore. [...]
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