La royauté de Salomon est rapportée dans l'Ancien Testament au Premier Livre des Rois. Le Premier Livre des Rois s'inscrit dans les livres prophétiques et rapportent les éléments marquants d'un règne qui s'étend de 970 à 930 avant notre ère. Salomon est le fils et successeur du Roi David. Salomon hérite d'une royauté qui cumule deux formes de légitimité : David a été élu par les hommes de la tribu de Juda puis par les onze autres tribus d'Israël mais, d'après des signes donnés par Dieu. L'intervention du peuple dans l'accession au pouvoir ne doit pas faire oublier que le peuple lui-même est choisi, est élu par Dieu (...)
[...] La justice de Salomon Le 28 octobre 2003 s'éteignait le Doyen CARBONNIER. Dans son Flexible droit, il a consacré quelques pages à la justice de SALOMON. La royauté de SALOMON est rapportée dans l'Ancien Testament au Premier Livre des Rois. Le Premier Livre des Rois s'inscrit dans les livres prophétiques et rapportent les éléments marquants d'un règne qui s'étend de 970 à 930 avant notre ère. SALOMON est le fils et successeur du Roi DAVID. SALOMON hérite d'une royauté qui cumule deux formes de légitimité : DAVID a été élu par les hommes de la tribu de Juda puis par les onze autres tribus d'Israël mais, d'après des signes donnés par Dieu. [...]
[...] Il la rend parce qu'il a reçu quelque chose. Son intervention est solennelle. Dans cette scène, tout le monde parle ; il est seul, à ce moment-là, à prendre la parole. Cet acte d'autorité est d'autant plus fort qu'il contredit la sentence prononcée quelques instants auparavant et sur laquelle déjà s'appuie une des parties. En contredisant la logique qui conduit au sacrifice, SALOMON montre la justice, il dépasse le rituel qui n'y conduisait pas. La justice de SALOMON surmonte les rigidités de la tradition. [...]
[...] Ensuite, la relation du procès s'établit par le rappel des faits. Depuis la plus haute Antiquité orientale, la relation de fait est parfaitement distinguée de la relation de droit. La relation de droit s'accomplit en plein jour, aux vues et aux sus de tous, des témoins toujours sont requis. Le Code du Roi AMOURABI vers 1750 avant notre ère prévoit déjà, dans un certain nombre de ses dispositions, que l'initiative de la poursuite judiciaire ne peut revenir qu'à une personne qui produit ses témoins. [...]
[...] Le temps de cette justice n'existe pas. Les paroles des deux femmes se succèdent, à peine interrompues et la sentence finale, instantanée sans avoir mûri, sans avoir profité de la moindre suspension de séance, sans avoir profité du moindre délibéré. La justice de SALOMON est sans délai et seule la justice divine peut tomber avec autant de fulgurance. L'idéal de cette justice est ensuite d'ordre spatial. Cette justice semble ouvrir la tradition de la proximité, les deux femmes semblent vraiment à proximité du roi. [...]
[...] Lorsqu'on ouvre la Bible, on trouve la description de l'œuvre divine, de la création divine. Or, ce récit de la première création est particulièrement déroutant : Lorsque Dieu commença la création du ciel et de la Terre, la Terre était déserte et vide. La création ne produit rien de nouveau ; les eaux sont là, la terre est là. Simplement, au premier jour, Dieu sépare la lumière des ténèbres, il tranche. Et il appelle la lumière jour, et il appelle les ténèbres nuit. [...]
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