Dissertation d'Histoire (hypokhâgne) mettant en lumière le passage de Rome de la République à l'Empire, et l'évolution parallèle de la société romaine.
[...] Parmi cette nobilitas, se trouvent les chevaliers-publicains, occupés aux adjudications des nouvelles provinces et de la fourniture des armés. CE sont en fait des milieux d'affaires qui se sont développé grâce à l'ouverture économique et l'enrichissement qui ont découlé de la conquête. Véritables groupes de pression financiers, ils motivent énormément la conquête, s'appuyant sur le pouvoir financier et de politique extérieure du Sénat mais entrant aussi parfois en désaccord avec lui. La Plèbe rurale est quant à elle victime de la conquête : payant un lourd tribut humain et ne pouvant mener à bien les récoltes en raison de l'éloignement des campagnes ; elle se retrouve finalement face à deux problèmes majeurs : celui de la terre, qui lui fait réclamer des terres de l'ager publicus et l'endettement. [...]
[...] Les conquêtes du monde méditerranéen : la mise au jour des qualités et défauts de la République 1. L'armée romaine : instrument de la conquête par Rome et de l'évolution de la société romaine Bien que l'analyse de la conquête romaine doive normalement porter sur plusieurs siècles, nous nous limiterons à ses propres moyens, et par là les effets qu'elle a causés, qu'il s'agisse du populus ou de Rome. Le moyen de la conquête romaine fut évidemment l'armée romaine. Très bien structurée, accessible à de plus en plus de citoyens par l'abaissement du cens, elle allie de plus le patriotisme du citoyen-soldat à l'expérience d'un troupier aguerri. [...]
[...] Une naissance qui consacre l'inégalité des citoyens ainsi que le pouvoir de l'argent, puis une phase de conquête qui transforme la République en une oligarchie proprement dite et enfin l'agonie sous le règne des imperatores, prélude à l'avènement de l'empire Romain. Les qualités (armée, conquête, puissance) et les défauts (inégalités, oligarchie) de la République expliquent son échec. Le contre-coup de sa grande œuvre : la conquête, qui posait déjà les bases territoriales d'un empire, a été fatal. La fin de la République a aussi été la fin d'une transition, commencée avec la monarchie, et le début d'un empire. [...]
[...] De cette configuration ne sortent que les imperatores qui bafouent les principes de la République tout en s'assurant le soutien de la Plèbe. C'est donc en toute logique qu'en cette fin de République des hommes forts supplantent les institutions, s'accordant des magistratures exceptionnelles, tout comme leurs pouvoirs, et faisant au fond entorse au droit romain et ses strictes traditions. * * * L'étude conjointe de Rome et des Romains des origines à la fin de la République avait pour but de déterminer en quoi l'évolution de Rome et des Romains expliquait la République. [...]
[...] Ainsi, malgré le morcellement du pouvoir suite à la fin de la monarchie, le patriciat a la haute main sur l'avenir de Rome. La République romaine est donc dès ses débuts inégalitaire en adoptant un système aristocratique Par la politique, le début d'une modification des statuts Cependant, la politique ouvre dès lors le début d'une modification des statuts. Ainsi, la Plèbe, même si elle ne possède encore que très peu de pouvoirs peut faire entendre sa voix au Ve siècle par l'intermédiaire des tribuns de la Plèbe et des comices tributes, nés de la révolte de -494. [...]
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