La religion traditionnelle des Romains est d'abord centrée sur la famille et le culte des ancêtres. Mais au contact des peuples conquis, notamment les grecs, les croyances se transforment et s'enrichissent d'apports nouveaux. Ce n'est qu'aprés le IIIe siècle avant J.C., époque de la conquête de la Gréce, que les romains ont emprunté aux Grecs leurs mythes. Dès lors, à chaque étape de la vie de la cité correspondait une fête.
[...] B : Les Vestales comme représentantes Êtres d'exception, les Vestales n'en sont pas moins les représentantes éminentes du peuple romain. C'est d'elles que dépend la persistance du feu sacré de la Cité, un feu dont il faut rappeler que la permanence garantit le salut public de Rome, mais aussi, par le transfert sans cesse renouvelé de la flamme civique aux foyers domestiques, le bon accomplissement des cultes privés. L'extinction spontanée du feu était considérée comme un funeste présage. Les prêtresses assurent à Rome et aux Romains une fondamentale continuité à travers le temps grâce à la victoire acquise par leurs prières et à la sauvegarde, par leurs soins. [...]
[...] Elles étaient classées dans la catégorie prêtresses professionnelles. Dans celle-ci, on peut donc découvrir différentes personnes comme par exemple la sybille. A l'origine cette prêtresse consacrée au culte d'Apollon, qui lui avait donné le pouvoir de prophétie, rendait ses oracles sous la forme d'énigmes écrites à Marpessos, près de Troie. On a d'abord communément utilisé son nom pour désigner les prêtresses d'Apollon. Les plus connues sont celles d'Erythrae, de Libye et de Cumes. Ce nom de sybille s'est ensuite répandu puisque bon nombre de femmes/ prêtresses s'en sont accommodées afin de se donner un rang. [...]
[...] Mais malgré ce grand rôle, c'est uniquement l'homme qui officiait le culte. On peut donc souligner ici que l'homme, sur le terrain de la femme, avait quand même l'autorité. II Une réelle place des femmes dans le domaine culturel Les matrones et les prêtresses ont des pratiques religieuses autonomes, Au cours d'un certain nombre de fêtes, les matrones, sont appelés à des rites qui comportent des offrandes et des sacrifices. A : Quelques cultes féminins Bona Dea (bonne déesse) : Il existe différentes versions de l'origine de cette Bonne déesse D'abord, on raconte que c'était une déesse romaine de la chasteté. [...]
[...] Des exceptions considérées comme un modèle Conclusion Bibliographie : Instruments de travail : WATTEL Odile, Petit Atlas historique de l'Antiquité romaine, Paris, Armand Colin Manuels et ouvrages généraux : BAYET Jean, Histoire politique et psychologique de la religion romaine, Paris, Payot DEMAROLLE Jeanne-Marie, Sociétés et cultures dans l'Empire romain, Paris, Ellipses SCHEID John, La religion des Romains, Paris, Armand Colin Ouvrages thématiques : GAGE Jean, Matronalia. Essai sur les dévotions et les organisations cultuelles des femmes dans l'ancienne Rome, Bruxelles, collection Latomus vol PAILLER Jean-Marie, Marginales et exemplaires. [...]
[...] Leurs maris sont les flamen Dialis, obligatoirement patriciens,et ne peuvent exercer leur sacerdoce que mariés. Le flamine de Jupiter doit quitter son service dès que sa femme meurt. Puis il existe une série de cérémonies que le flamine ne peut accomplir s'il n'est pas assisté de son épouse. Le couple flaminal constitue une unité inséparable, investie en tant que telle dans la fonction sacerdotale. La flaminique dispose du même couteau sacrificiel que les Vestales. Le rôle cultuel de ces prêtresses, complète les sacerdoces de leurs maris. [...]
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