Les statuts sociaux à Rome

Résumé du document

Cours d'Histoire sur les différents statuts sociaux à Rome, traitant des citoyens, des femmes, mais aussi des esclaves. Ce cours aborde les évolutions de ces statuts, mais aussi les différents droits et devoirs qui s'y rattachent.

Extraits

[...] Citoyenneté sine suffragio, sans la dimension politique (c'est le cas des alliés ou des affranchis) Citoyenneté de droit latin, c'est en fait une pure étiquette donnée aux citoyens de petites cités dominées dans lesquelles les hauts magistrats obtiennent la citoyenneté de plein droit à leur sortie de charge. En fin les socii, c'est-à-dire les alliés, peuples conquis où les citoyens ne sont que citoyens de leur cité. C'est donc une conception inégalitaire de la citoyenneté qui est très différente de celle des Grecs. Les citoyens sont répartis en cinq classes censitaires. [...]

[...] De même, le commerce est méprisé mais c'est par le négoce que l'on accède aux plus hautes sphères. En bas de l'échelle sociale, on trouve le travail salarié. Les revenus y sont très inégaux. Un document de l'année 301 fixe les salaires par professions : 12 denier 42 sesterces) pour une nourrice (logée et nourrie) deniers pour un berger deniers pour un ouvrier de base, et 150 deniers pour des ouvriers tels que peintre (ouvriers artistes). Les ouvriers s'organisent en corporations. [...]

[...] Ils vivent selon leurs propres droits civiques d'origine. En -242, on crée un magistrat : le préteur pérégrin, chargé des litiges concernant au moins un pérégrin. Chaque nouveau pérégrin doit avoir une autorisation et ne dispose pas d'une totale liberté de commerce. Enfin, Rome garanti la liberté et l'égalité judiciaire des pérégrins. Les Femmes à Rome Les femmes étant présentes dans toutes les catégories sociales, il n'existe pas de statut de la femme unique à Rome. Elles n'ont pratiquement pas d'existence juridique, en effet, elles n'apparaissent que dans le droit matrimonial. [...]

[...] Les écoles privées sont financées par des évergètes. A la fin du premier siècle, l'empereur Vespasien décide d'une politique d'encouragement publique de subvention des écoles. L'éducation n'a pas de visée pratique mais une visée morale, elle doit former des futurs adultes et citoyens. Le monde du travail La population est majoritairement rurale, en effet, les deux tiers de la main d'œuvre sont occupée aux travaux ruraux. L'activité rurale est la plus respectée à l'époque républicaine (l'artisanat et le commerce étant beaucoup moins bien vus). [...]

[...] Les enfants ont très peu de droits juridiques. Chez les romains, il n'y a rien de sacré chez les enfants, en effet, le père est toujours libre de ne pas reconnaître l'enfant à la naissance et de l'exposer (pratique abolie au siècle après JC). La petite enfance se déroule au sein de la famille, dans le cadre de la maison. Les familles aisées confient souvent leur éducation à une nourrisse et des esclaves. On fête les anniversaires (fête apparue à l'époque hellénistique pour les rois), de même, on fête la première coupe de cheveux et le mariage des frères et sœurs. [...]