Le mariage est par définition « l'union légitime d'un homme et d'une femme ». Dans la Grèce antique, le mariage est surtout pour les hommes un moyen de se distinguer des Dieux, car les hommes, eux, ont besoin de veiller à la survie de leur espèce.
Le mariage était donc pour les Grecs un outil social qui légitimait les enfants qui en naissaient et la transmission des héritages.
Les sources qui peuvent être rassemblées sur le mariage dans la Grèce antique sont de natures très diverses : textes législatifs, juridiques, financiers, œuvres littéraires... Les sources iconographiques restent les plus nombreuses; on retrouve des scènes de mariage sur beaucoup de vases, poteries, amphores...
[...] En effet, le citoyen athénien se marie pour avoir des enfants, pour perpétuer la race. A Sparte, les célibataires endurcis étaient punis par la loi. A Athènes, il n'y avait pas l'obligation juridique de se marier, mais la pression de l'opinion publique était forte. Le mariage dans la Grèce antique concerne tout le monde, les riches comme les moins riches. Et de plus, il traite de tous les aspects de la société : la religion, l'économie, le social, la politique, le juridique. [...]
[...] Les obligations des époux traitent aussi de la position de la femme dans la maison de son mari. Ces obligations sont définies par des clauses générales, elles rappellent explicitement la subordination de la femme à son époux et son rôle économique de maîtresse de maison. Pour les Grecs, un couple n'est pas formé de deux égaux : il est composé d'un homme qui respecte sa femme, mais lui commande et d'une femme tenue de lui obéir. Les devoirs de la femme à l'égard de la cellule familiale fondée par son époux et elle-même sont rappelés dans tous les contrats et toujours au moyen de la même expression ne pas détruire l'oïkos commun Des écarts de conduite de la part de la femme ou un simple relâchement dans l'observation des convenances peuvent porter à l'oïkos des coups plus ou moins graves, entachent la réputation de la famille ou même faisant planer un doute sur l'origine des enfants. [...]
[...] Les amphitalès sont des enfants qui jouent un rôle dans la cérémonie. On remarque donc qu'il y a une multitude de rites qui accompagnent le mariage dans la Grèce antique. Ce qui montre que le mariage a avant tout un rôle religieux. Mais ce n'est pas tout, le mariage a également un rôle économique et social. II / Le rôle économique et social du mariage A. La dot Dans la société grecque antique, le mariage est accompagné de transferts de biens. [...]
[...] Il faut également s'assurer que le mari aura la capacité d'acquitter la créance. Le procédé pour être sûr de cela consiste à garantir les biens meubles par les biens immeubles, et l'argent liquide par les terres et les maisons. Avec la dot, on voit donc que le mariage prend un aspect économique. Mais il est également social, c'est ce que l'on va voir avec le choix du conjoint. B. Le choix du conjoint Qui choisit ? En matière de choix, les deux sexes se trouvaient dans une situation totalement différente. [...]
[...] Mais au début du banquet ont lieu les toasts : le père de la mariée lève son verre en direction du marié, puis envers les dieux. C'est un geste qui consacre l'alliance. C'est également le dernier acte important du père lors de la cérémonie. Quand sa fille aura quitté la maison, son rôle sera terminé. A la fin du banquet se déroulent les anakalyptérias. Ce terme désigne à la fois le dévoilement de la mariée et les cadeaux que lui fait à ce moment son époux. [...]
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