Rôle, organisation, institutions, spartiates
Sparte ou Lacédémone est une ancienne ville grecque du Péloponnèse, située sur l'Eurotas, dans la plaine de Laconie. Elle était la capitale de la Laconie et l'une des cités les plus puissantes de la Grèce antique, avec Athènes et Thèbes.
Les institutions spartiates paraissent pour immuables, inchangées. Elles répondent à un objectif politique, en finir avec les divisions familiales liées à l'existence des tribus, et à un objectif militaire : contrôler les hilotes et les périèques. Selon Aristote (diapo), c'est un système qui tient tout à la fois de la monarchie, de l'oligarchie et de la démocratie. Nous avons ici 4 extraits de texte issu de La Politique d'Aristote relevant de la vie politique spartiate au Ve siècle avant Jésus Christ ; c'est un grand philosophe grec, précepteur d'Alexandre le Grand, fondateur d'une école de philosophie, c'est d'ailleurs pour cela qu'il étudie les faits politiques des cités grecques, il a à sa disposition un grand nombre de documents. La Politique d'Aristote se divise en 8 livres, il s'attache à y analyser les affaires humaines dans le déroulement de la cité. Dans ce document, nous avons les livres II et III concernant les institutions spartiates. Les spartiates avaient un régime original, rattaché traditionnellement au législateur Lycurgue. Ce régime associait 2 rois, un Conseil des Anciens, 5 éphores et une assemblée.
[...] Leur puissance dépend donc de leur personnalité et de leur prestige, et leur pouvoir est partagé avec les autres institutions. Les éphores Les éphores étaient des magistrats qui représentaient la cité face aux rois, selon Aristote (diapo) cette magistrature est chez eux la maitresse des plus grands pouvoirs, et cependant tous sont issus du peuple . Leur nom signifiait les surveillants et on comprendra pourquoi dans le développement de cette partie. Aux yeux d'Aristote, ils ont un pouvoir excessif qu'il qualifie égal à celui des tyrans. Leur désignation est aussi qualifiée de puéril par Aristote. [...]
[...] Leur fonction était de contrôler la vie sociale de la cité. En effet, ils veillaient au respect des lois, surveillaient les souverains puisque deux d'entre eux accompagnaient le roi en campagne militaire, mais ils étaient aussi en charge de la police, des mœurs et de l'éducation des enfants, qui au passage tenait une place importante dans la vie et formation du citoyen spartiate. Ils détenaient des pouvoirs considérable, le président des éphores étaient des éponyme, et en temps de guerre, le collège donnait l'ordre de mobilisation et dictait aux officiers la stratégie à adopter. [...]
[...] Nous avons ici 4 extraits de texte issu de La Politique d'Aristote relevant de la vie politique spartiate au Ve siècle avant Jésus Christ ; c'est un grand philosophe grec, précepteur d'Alexandre le Grand, fondateur d'une école de philosophie, c'est d'ailleurs pour cela qu'il étudie les faits politiques des cités grecques, il a à sa disposition un grand nombre de documents. La Politique d'Aristote se divise en 8 livres, il s'attache à y analyser les affaires humaines dans le déroulement de la cité. Dans ce document, nous avons les livres II et III concernant les institutions spartiates. [...]
[...] Dans La Politique d'Aristote, il fait des rois le type même de la royauté fondée sur la loi (ligne 2 du 1er extrait), c'est-à-dire que les rois doivent se fier à la constitution au risque d'être jugé par les autres institutions. Il fait savoir que la royauté est composée de 2 rois issus de 2 dynasties distinctes. Ils sont censés descendre des 2 jumeaux Eurysthène (ancêtre des Agiades), et de Proclès (ancêtre des Eurypontides). L'accès au trône se fait par hérédité, le fils passe avant le frère. [...]
[...] Ils n'étaient soumis à aucun impôt mais devaient servir militairement en temps de guerre. De plus, le statut des hilotes (ligne 1 paragraphe est crée avec la réforme de Lycurgue. Ce sont des esclaves d'Etat (voir lexique). Il a ensuite supprimé le commerce extérieur, instauré le repas en commun c'est à dire que le spartiate ne mangeait pas chez lui, il prend le repas avec ceux de son corps d'armes, écrit à la ligne 2 du dernier paragraphe, mais nous verrons que ce n'est pas une spécificité de Sparte. [...]
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