Révoltes juives, conséquences, Empire romain, Palestine, Galilée, sanhédrin, tensions sociales, Ponce Pilate, Barabbas, Ancien Testament, Judée, banditisme, Flavius Joseph, zélotes, Jean de Gischala, Simon Bar Giora, judaïsme, révolte de Bar Kohba
Les révoltes juives ont un impact très important dans l'histoire du Proche-Orient gréco-romain, elles ont profondément transformé cette région de l'Empire romain. Les vestiges d'autonomie juive disparaissent et l'administration change dès la fin de la première révolte. D'un point de vue démographique, l'impact est important, car elle fait des centaines de milliers de morts dans cette petite région et les relations entre juifs et Romains ont changé radicalement après ces révoltes. Cela fait partie des événements les plus difficiles qu'a dû affronter l'Empire romain : ils sont obligés de mobiliser plusieurs légions, faire la guerre pendant plusieurs années et perdent beaucoup d'hommes également.
[...] Début août les Romains atteignent enfin Jérusalem et incendie le temple, fin août début septembre 70 toute la ville est prise, les survivants sont ou massacrés ou envoyés aux mines ou bien vendu comme esclave ou destinée aux combats de gladiateurs. Les deux chefs de la révolte qui sont pris vivants : Jean de Gischala et Simon Bar Giora. Après sa victoire Titus repart pour Rome, il y a cependant des résistances vers Hérodione. Défenseur de Massada, résiste jusqu'en 74 et le peu de survivants finit par se suicider. [...]
[...] La grande révolte 66-74 A. Un contexte insurrectionnel La Palestine connaît un contexte insurrectionnel dû en partie à des questions économiques et sociales, moins visibles que les questions politiques ou religieuses directes, mais qui sont particulièrement importantes en Palestine. C'est une région agricole prospère avec au nord la Galilée ou l'on produit du blé, de la vigne et des oliviers avec des rendements très satisfaisants et même des produits de luxe qui s'exportent dans le monde grec (cru d'huile et de vin) et il en est de même en Judée (province autour de Jérusalem. [...]
[...] Il y a une extrême violence des répressions, provocation, contexte de crise s'accompagne de mouvement d'idée messianique très vivace (attente de quelque chose qui va arriver et mettre en place un ordre « parfait »). B. De la révolte à la guerre Au début le geste romain perçu comme une persécution, le procureur romain Florus préserve 15 talents d'or dans le trésor du temple ce qui suscite une contestation d'après Flavius Joseph pacifique (ironique, se moque de lui organisent des quêtes) Florus répond par une répression sanglante. Les pharisiens tentent de s'interposer et de négocier pour apaiser le gouverneur, mais il les traite avec mépris. [...]
[...] De 70 à 135, l'espoir de reconstruire Jérusalem et le temple est présent dans la communauté, pour beaucoup de juive nouvelle autorité mise en place par les rabbis est perçue comme provisoire. Ces espoirs sont anéantis par la révolte de Bar Kohba. III. La révolte de Bar Kohba (132-135) La situation n'est pas calme, une deuxième légion est installée en 117-120 en Judée (montre que pas de grande confiance envers la stabilité). Si la révolte renaît, on en connaît surtout les causes directes (peu de sources). A. Les causes directes L'Empereur Hadrien interdit la circoncision. [...]
[...] Début 68, il devient donc le chef indiscuté d'une Jérusalem devenu plus uniforme par l'épuration et les massacre. Printemps 68, Vespasien reprend sa campagne et s'empare de Samarie et prend Jéricho, Jérusalem est donc encerclée. (à compléter) Zélotes parviennent à reprendre quelque province de Judée. Durant l'été 69 jusqu'en 70 Vespasien quitte la région, il est proclamé empereur, son fils Titus lui succède. Après le départ de Vespasien, Titus encercle par des forces armées Jérusalem par le nord et le sud. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture