Cette étude a pour objet de dresser le tableau de la République romaine dans une perspective à la fois institutionnelle et historique (dans la mesure où elle s'intéresse à l'adaptation des structures institutionnelles à travers les siècles). On peut retenir comme bornes chronologiques : Vè siècle avant JC jusqu'à 27 avant JC commencement de l'Empire d'Auguste. Néanmoins on s'intéressera plus longuement au deuxième siècle avant JC pour une étude des Institutions dans la mesure où cette période est relativement stable puis aux métamorphoses de la République dans le cadre des luttes intestines et des conquêtes avec notamment trois temps principaux : les Gracques et l'échec des réformes agraires, Sylla et la refonte des Institutions, Pompée et les imperatores et l'annonce de l'Empire. Ces choix sont justifiés par le fait que les IIIè, IIè et Ier siècles avant JC voient une expansion géographique et une poussée démographique de Rome qui perturbent son fonctionnement. Avec les premières guerres civiles on assiste à la fin de l'unité et de la stabilité qui conduit à l'Empire, fin du mythe de la solidarité entre les citoyens.
Rome est une cité, elle assimile les populations vaincues, a des magistrats, un sénat, des institutions électives mais censitaires. Problématique : Res Publica et conception moderne de la République, pratiques des institutions et notre notion de l'Etat.
[...] On peut retenir comme bornes chronologiques : Vè siècle avant JC jusqu'à 27 avant JC commencement de l'Empire d'Auguste. Néanmoins on s'intéressera plus longuement au deuxième siècle avant JC pour une étude des Institutions dans la mesure où cette période est relativement stable puis aux métamorphoses de la République dans le cadre des luttes intestines et des conquêtes avec notamment trois temps principaux : les Gracques et l'échec des réformes agraires, Sylla et la refonte des Institutions, Pompée et les imperatores et l'annonce de l'Empire. [...]
[...] Il sera par ailleurs inadapté à la gestion de l'Empire que Rome va se forger au fur et à masure des conquêtes. II) Soubresauts, crises et disparition de la République Combat constant pour le pouvoir entre les Populares et les Optimates : comment conservateurs et libéraux affaiblissent le pouvoir et la République : pas de vainqueur à part l'Empire Les Gracques : échec des réformes populaires Ager publicus et crise agraire : La crise agraire est liée à l'apparition des grands domaines agricoles (les latifundi) qui sont accaparés par les riches et mettent en place une agriculture capitaliste. [...]
[...] La refonte des institutions par Sylla (82-80). Nommé dictateur sans limite temporelle après la guerre civile qui a opposé Marianistes et Sylannistes. Titre dictateur à pouvoir législatif et constituant Sylla mène une politique en faveur du Sénat dont il augmente notablement les effectifs pour lui rendre le pouvoir qu'il avait avant les Gracques. Il instaure aussi une politique de contrôle des magistrats (ce qui est a priori contraire au principe de limitation des pouvoirs par les magistrats) : ainsi il restreint les pouvoirs des tribuns de la Plèbe. [...]
[...] Obligations : service militaire et impôt. Le Census : Dans le cadre de l'intégration du citoyen à la cité, l'inscription au census est fondamentale : le census permet de définir le corps civique en termes numériques et de procéder une hiérarchisation des citoyens en classes censitaires. Cette hiérarchisation définit les droits et les devoirs de chaque catégorie de citoyens, en effet les plus riches paient le plus d'impôts et, en conséquence, participent le plus à la vie politique. Droits et devoirs, liberté participation contre inégalités sociales : Le citoyen en plus des obligations militaires (service, équipement, guerres) a des obligations fiscales. [...]
[...] Cela entraîne un exode rural vers Rome et une paupérisation d'une partie de la population. La fonction tribunitienne sert d'exutoire au mécontentement : c'est l'apparition des populares qui demandent une réforme agraire (partage de l'ager publicus), une loi frumentaire (des distributions de blé) et une amélioration du secret de vote. Cette tendance est symbolisée par Tiberius et Caius Gracchus. Elle est à l'origine d'une crise sociale qui débouche sur une crise politique dans la mesure qu'une fraction de la classe politique et sénatoriale s'oppose à ces réformes. [...]
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