En 270 avant J.-C., Rome avait étendu sa domination à toute l'Italie. Son ambition sur la Sicile conduisit la République à affronter Carthage. La première guerre punique, qui se déroula de 264 à 241, se termina par l'abandon de l'île par les Carthaginois. La deuxième (218-202), qui commença par de nombreux succès d'Annibal, permit finalement aux Romains de gagner l'Espagne, après que Scipion eut remporté la victoire de Zama. La troisième enfin, consacra la puissance de Rome : Carthage fut détruite en 146. Ce fut aussi le cas de Corinthe, la même année, à l'issue de la guerre en Grèce. Rome s'était rendue maîtresse de la Méditerranée.
[...] Deux hommes également ambitieux, excepté que l'un ne savait pas aller à son but si directement que l'autre, effacèrent par leur crédit, par leurs exploits, par leurs vertus, tous les autres citoyens : Pompée parut le premier, et César le suivit de près.[ . ] Fallut-il faire la guerre à Sertorius ? On en donna la commission à Pompée. Fallut-il la faire à Mithridate ? Tout le monde cria : Pompée Eut-on besoin de faire venir des blés à Rome ? Le Peuple croit être perdu si on n'en charge Pompée. Veut-on détruire les pirates ? [...]
[...] indulgente, sa mise en place n'en signifiait pas moins L'éloquence prit de l'importance, et l'on développa les que l'empire constituait un espace juridique commun, supports de communication (inscriptions, monnaies, et que tout magistrat pouvait être obligé de se justifier . La rhétorique devenait une science dont la devant une instance de contrôle. connaissance était indispensable aux magistrats. Les difficultés les plus importantes étaient dues aux L'apparition de la philosophie politique hellénisait un mutations économiques et sociales en Italie. Ces peu plus le monde romain. mutations, les hommes politiques n'en avaient pas 2 www.chronicus.com L'Histoire dans tous ses états ! Un courant démocratique se mit en place. [...]
[...] Il est vrai que les lois de Rome devinrent impuissantes pour gouverner la République. Mais c'est une chose qu'on a vue toujours, que de bonnes lois, qui ont fait qu'une petite république devient grande, lui deviennent à charge lorsqu'elle s'est agrandie, parce qu'elles étaient telles que leur effet naturel était de faire un grand peuple, et non pas de le gouverner. Il y a bien de la différence entre les lois bonnes et les lois convenables, celles qui font qu'un peuple se rend maître des autres, et celles qui maintiennent sa puissance lorsqu'il l'a acquise.[ . [...]
[...] ] Antoine, défait, s'était réfugié dans la Gaule Transalpine, où il avait été reçu par Lepidus. Ces deux hommes s'unirent avec Octave, et ils se donnèrent l'un à l'autre la vie de leurs amis et de leurs ennemis. Lépide resta à Rome ; 20 www.chronicus.com L'Histoire dans tous ses états ! les deux autres allèrent chercher Brutus et Cassius, et ils les trouvèrent dans ces lieux où l'on combattit trois fois pour l'empire du Monde.[ . ] Sextus Pompée tenait la Sicile et la Sardaigne [ . [...]
[...] La domination de pouvait Rome sur le monde fut menacée. A l'intérieur de la confiscations d'ager publicus. péninsule, la revendication de la citoyenneté par de Cependant, les Cimbres et les Teutons, originaires du plus en plus d'Italiens finit par entraîner, en 91, ce Jutland et du Mecklembourg, qui effectuaient une que l'on appela la guerre sociale, entre Rome et ses grande migration vers l'Ouest après avoir été alliés. Les conflits intérieurs, comme on l'a vu, ne repoussés à l'Est par les Romains et au Nord par les pouvaient que d'homme politique s'intensifier. [...]
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