La mort de César ne sauve pas la République. Dix-sept ans plus tard, son petit neveu Octave prend le nom d'Auguste et fonde l'Empire, c'est-à-dire sous un décor républicain, une monarchie absolue.
La religion romaine s'est constituée à partir d'éléments assez hétéroclites. Les cultes domestiques, le cadre patriarcal de la société primitive semblent lui avoir donné certains de ses traits les plus caractéristiques. La religion intervient comme un élargissement de la discipline, une prolongation de la hiérarchie. Les dieux n'exigent que l'accomplissement des rites traditionnels. A ce prix, ils promettent de contenir leur action de bienfaisante. La religion romaine semble ainsi souvent bien froide en réduisant la vie religieuse à l'accomplissement surtout formel d'un contrat entre l'homme et les divinités. Avec le développement de la cité les divinités ont été associées de plus en plus étroitement à la vie collective de l'État. Les exceptionnels ont été divinisés et il s'est créé peu à peu un véritable culte impérial.
Les réformes d'Auguste, tant politiques que religieuses, répondent à cette conception de l'homme exceptionnel, chargé d'une mission par la divinité. C'est pour cela qu'Auguste, durant les 47 ans de son règne, entreprend une œuvre immense de réorganisation et de restauration sur tous les plans, qui lui vaut la reconnaissance et l'admiration des Romains. A l'intérieur de l'Empire, Auguste se donne pour tâche d'améliorer l'administration et les mœurs. A Rome et en Italie, il s'efforce de faire revivre les vertus oubliées des anciens et la vieille religion, relevant partout les temples qui tombent en ruines.
[...] Les exceptionnels ont été divinisés et il s'est créé peu à peu un véritable culte impérial. Les réformes d'Auguste, tant politiques que religieuses, répondent à cette conception de l'homme exceptionnel, chargé d'une mission par la divinité. C'est pour cela qu'Auguste, durant les 47 ans de son règne, entreprend une œuvre immense de réorganisation et de restauration sur tous les plans, qui lui vaut la reconnaissance et l'admiration des Romains. À l'intérieur de l'Empire, Auguste se donne pour tâche d'améliorer l'administration et les mœurs. [...]
[...] Leurs successeurs, qui sont au contraire attachés aux traditions occidentales, ne sont pas d'un avis tellement différent : les Illyriens en particulier ont des sympathies pour le culte solaire. Aurélien par exemple, à Rome un culte du dieu Soleil. Mais bientôt un autre problème surgit : celui du christianisme. Au début du troisième siècle, ses progrès sont tels que l'Empire doit bien s'en inquiéter. Cette religion orientale a cette force et cette attirance spirituelles qui font tant défaut à un culte traditionnel. Mais la pénétration du christianisme dans l'Empire est inégale, aussi risque-t-il d'opposer les provinces les unes aux autres et de diviser les citoyens. [...]
[...] Jusqu'au troisième siècle, le culte de Rome et d'Auguste le culte de Rome joue un rôle unitaire, mais le progrès des cultes orientaux et l'arrivée du christianisme feront vite apparaître son insuffisance. À partir de Constantin, c'est un empire nouveau qui s'affirme. La nouveauté n'est pas seulement dans son attitude envers le christianisme, mais aussi dans la construction d'une nouvelle capitale. En érigeant Constantinople comme capitale, l'unité impériale sera vite rompue. Ainsi, ces événements marquent le début d'une période nouvelle pour l'humanité et annoncent la fin des temps antiques. [...]
[...] La première est de donner une force d'attraction suffisante pour en faire bénéficier le pouvoir. La seconde est d'unir tous les habitants de l'Empire en une seule communauté spirituelle. Au cours de l'anarchie du troisième siècle, le mouvement qui tend à diviniser l'Empereur vivant s'accélère. Cette ambition se trouve renforcer les Sévères, dont les attaches syriennes expliquent leur affection particulière pour le dieu Soleil d'Emèse. D'autre part, ces empereurs, qui éprouvent pour la tradition romaine une hostilité pleine de ressentiment, sont convaincus que l'Orient peut apporter une nouvelle dimension au culte d'État. [...]
[...] En 303 et 304, quatre édits seront publiés qui rendront la vie impossible aux chrétiens. Cependant, loin d'être détruit, le christianisme est à la vieille du triomphe. L'abdication de Dioclétien, le 1er mai 305, ouvre une nouvelle période de troubles. Ce n'est qu'en 324 avec l'avènement de Constantin, devenu le seul maître de Rome, que l'unité impériale est rétablie. Constantin ne rompt pas avec la religion païenne dont il reste le grand pontife, mais il supprime dans la législation tout ce qui fait entrave au christianisme, notamment en publiant en 313 l'Édit de Milan. [...]
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