La Réforme est un mouvement qui, au début du 16ème siècle, a soustrait une grande partie de l'Europe à l'autorité du pape et de l'empereur qui voient leur pouvoir affaibli ; Tous deux sont préoccupés par la menace turque. La Réforme est née des causes religieuses, mais ses progrès ont été grandement aidés ou contrariés, selon les pays et les époques, par diverses circonstances politiques et autres. Préparée par l'opinion (générale depuis la fin du Moyen-Age) que l'Eglise devait être réformée, elle eut pour cause principale la conviction de ses chefs et de leurs disciples que le christianisme devait être ramené à sa pureté primitive en soumettant les décisions et les traditions ecclésiastiques au contrôle de l'Ecriture Sainte. Le but premier de cette réforme est de restaurer la foi chrétienne tout en gardant certains principes du catholicisme.
L'instigateur de la Réforme fut Martin Luther (1483-1546), il crut pouvoir opérer une Réforme sans schisme (sécession établie pour protester contre une forme particulière de l'épiscopat ou contre ses décisions en matières de discipline). En réaction, le parti catholique n'a pas manqué d'appliquer aux protestants les qualificatifs de schismatiques et d'hérétiques (partisans d'une rupture avec la tradition doctrinale de la Grande Eglise et d'une revendication de la légitimité fondée sur la personne et le message du Christ.) .
D'une part, nous verrons quelles sont les conditions de la Réforme ; d'autre part, les guerres de Religion qui en découlent ; et enfin les conséquences de ces guerres ainsi que la révocation de l'Edit de Nantes.
[...] Le presbytère joue un rôle d'évêque communal exerçant des responsabilités à la fois judiciaire et pastorale. Les presbytères sont regroupés au sein d'un synode qui couvre une plus grande région géographique, et d'une assemblée générale ou synode général représentant l'Eglise entière. Les synodes et le synode général sont gouvernés par des Anciens, membres du clergé et représentants laïcs des fidèles. Les premières traces du presbytérianisme apparaissent dans la théologie de Calvin, instigateur de la Réforme à Genève. Il a cherché à établir un gouvernement de l'Eglise fondé sur les assemblées d'Anciens évoqués dans l'Ancien Testament. [...]
[...] La plupart des protestants qui se sont exilés exerçaient dans le commerce en tant qu'artisans, petits bourgeois, petits officiers La fuite de ces personnes représente une fuite de capitaux qui contribue à l'appauvrissement du royaume qui est déjà affaibli par les importantes dépenses des guerres. Conclusion La Réforme protestante a suscité de nombreux troubles dans le royaume sur le plan religieux, social, politique, et économique. Les guerres de religion, qui résultent du développement des différents courants de pensée, ont favorisé l'essor de l'absolutisme royal par la révocation de l'édit de Nantes faite par Louis XIV. Pourtant, bien que le pouvoir de l'Etat s'accroisse, la tolérance de la religion protestante est difficile et longue a instauré en France au 17ème siècle. [...]
[...] Paul III, qui devient pape en 1537, va mettre en œuvre la Contre- Réforme et s'opposer aux protestants. Il place des réformateurs comme Gasparo Contarini et Reginald Pole au collège des Cardinaux, encourage la création de nouveaux ordres comme les Théatins, les Ursulines, les Capucins et plus particulièrement les Jésuites menés par saint Ignace de Layola et convoque le Concile de Trente. Des hommes comme saint François de Salles, saint Charles Borromée furent quelques-uns uns des participants les plus marquants de la Contre-Réforme. [...]
[...] -Deuxième période (1551-1552) : L'attention se porte principalement sur le problème des sacrements. Les Français sont absents de cette session, mais quelques représentants luthériens sont présents. Une guerre provoque un nouvel ajournement du concile. -Troisième période (1561-1563) : Les questions sur la discipline y sont abordées, mais le problème de la résidence des évêques n'est toujours pas régler. Giovanni Moronne (1509- 1580), légat du pape, réconcilie les extrêmes et conduit le concile à son terme. En 1564, le pape Pie IV publie la Profession de la foi tridentine, qui résume les décrets du concile. [...]
[...] Luther pense qu'il y a une interaction entre Dieu et les hommes grâce à la loi et aux évangiles. En 1530, il définit sa doctrine dans La Confession d'Augsbourg, dont les points capitaux sont : L'autorité souveraine de la Bible et le salut par la foi (reconnaissance de la Trinité, révélation par la Bible, Incarnation du Christ et Rédemption des hommes, sacrements du baptême, de pénitence et d'eucharistie avec présence réelle et consubstantiation (présence du Christ pendant l'Eucharistie), pratique du culte le dimanche au temple). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture