Athéna, civilisation grecque, Grecs, vie religieuse, Antiquité, Dieux, culte d'Athéna
La vie religieuse des Grecs dans l'Antiquité s'organise en relation avec le monde des Dieux. Ces divinités grecques nous sont connues grâce aux œuvres de multiples poètes, artisans, peintres, sculpteurs... Et de ces œuvres, il en ressort que les dieux sont des entités complexes et plurielles. Les dieux sont des personnes : chacun a un nom et une image, ils ne sont pas que de simples abstractions. Mais, ils sont surhumains : leur particularité essentielle est d'être immortels. De plus, les dieux se présentent physiquement comme des humains, mais ils sont plus grands que les hommes. Leur lieu de résidence se situe sur le Mont Olympe, une montagne interdite aux mortels, ce qui ne les rend pas omniprésents. Ces divinités possèdent aussi un ensemble de pouvoirs extraordinaires qui en font une race à part, au-dessus des hommes. Pourtant, les dieux sont des puissances qui interviennent dans la vie des hommes. Ils n'ont pas créé l'Homme, mais leurs connaissances dépassent celle des hommes et chaque divinité à des compétences, des pouvoirs et un mode d'action propres. Ainsi, les dieux grecs offrent un ensemble de caractères communs, mais ils ont aussi chacun une personnalité individuelle, originale. De plus, à côté d'une « imagerie commune », les personnalités divines honorées dans le culte sont différentes d'un lieu à l'autre et parfois d'une époque à l'autre.
[...] Athéna La vie religieuse des Grecs dans l'Antiquité s'organise en relation avec le monde des Dieux. Ces divinités grecques nous sont connues grâce aux œuvres de multiples poètes, artisans, peintres, sculpteurs . Et de ces œuvres, il en ressort que les dieux sont des entités complexes et plurielles. Les dieux sont des personnes : chacun a un nom et une image, ils ne sont pas que de simples abstractions. Mais, ils sont surhumains : leur particularité essentielle est d'être immortels. [...]
[...] Cet ensemble avait pour but de commémorer la victoire de la civilisation grecque sur la barbarie perse, victoire dont Athènes avait été l'artisan majeur. La statue, achevée en 438, a été réalisée par un artiste célèbre en son temps, à savoir Phidias. De douze mètre de haut sans compter sa base, cette statue représente la déesse vierge dite Parthénos en armes. La seule trace que nous ayons de son existence nous vient des textes officiels, des écrits de poètes et écrivains ou encore de sa copie, réalisée cinq cents ans après l'originale et qui n'est pas tout à fait fidèle ni complète (Cf. [...]
[...] Elle sera même reprise par les Romains, sous le nom de Minerve, déesse des arbres, des arts, de la guerre et des sciences. Bibliographie Sources - Homère, auteur prétendu, Les hymnes, Clermont-Ferrand - Homère, L'Iliade, Flammarion, Paris Outils - Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, EUS, Paris - Graves R., Les mythes grecs, Fayard, Paris Ouvrages généraux - Amouretti M.C., Ruze S., Le monde grec antique, Hachette, Paris 2003 - Chamoux F., La civilisation grecque, Artaud, Paris - Ratto S., La Grèce antique, Guide des Arts Paris Ouvrages spécialisés - Martin R., L'art grec, La Pochothèque, Paris - Lévêque P., Séchan M., Les grandes divinités de la Grèce, Ed. [...]
[...] On peut donc se demander en quoi Athéna reflète la civilisation grecque et son rayonnement. Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à la naissance d'Athéna, pour relever le caractère évolutif de cette figure divine au cours de l'histoire. Puis, nous étudierons les fonctions multiples dévolues à Athéna, une déesse civilisatrice. Enfin, nous montrerons que son culte est largement répandu. I/Les origines de la déesse Athéna A. Le mythe de sa naissance à l'époque archaïque et classique À l'époque archaïque et classique, la déesse Athéna est considérée comme une guerrière, protectrice de certaines cités. [...]
[...] En effet, malgré son opposition aux Troyens lors de la guerre de Troie, Athéna est toujours présente : la ville se flatte même d'avoir conservé le Palladium d'Athéna, qui est une statue primitive sous forme de pieu qui représente Athéna. Cette statue était, selon la légende, tombée un jour du ciel et Troie lui avait dédié un temple. Aussi, tant que Troie posséderait ce Palladium, elle serait invincible. Pour s'emparer de Troie, il fallait s'en emparer : les Grecs devaient donc, dans un premier temps, pénétrer dans la ville. L'épisode du cheval de Troie lors de la guerre est ainsi bien connu. [...]
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