Jusqu'au milieu du Ier siècle de notre ère, la question religieuse ne se pose pas dans l'État romain. Il existe une religion traditionnelle (le paganisme polythéiste gréco-romain) à laquelle est venu s'ajouter, depuis les débuts du Principat, le culte de Rome et d'Auguste. Par ailleurs, les Romains étaient, en définitive, plutôt tolérants en la matière : non seulement ils n'imposaient pas leurs dieux aux peuples vaincus, mais toléraient que la pratique des anciens cultes et, le cas échéant, leur introduction à Rome.
Ils manifestaient même une certaine curiosité et de l'intérêt pour les religions à mystères originaires des régions orientales de l'Empire : elles étaient, somme toute, plus susceptibles de satisfaire les besoins spirituels des hommes (surtout des intellectuels) que le vieux paganisme par trop anthropomorphique auquel bon nombre de citoyens ne croyaient plus guère, se contentant d'y voir le ciment de l'Empire.
[...] 312- 313, principe de la reconnaissance du christianisme est admis. Mais en orient persécution continuent, édit affiché par Licinius donc disposition est accordée à chacun la liberté de pratiquer la religion de son choix = le christianisme est admis sur le même plan que les autres, et la constitution restituait aux communautés chrétiennes les immeubles qui leur avaient été confisqués. Régime d'égalité de tolérance se transforme rapidement en un régime en faveur de l'Eglise. Construction d'une basilique à Rome. Générosités auxquelles s'ajoutent des privilèges juridiques (judiciaires et fiscaux). [...]
[...] Il ne voulait que défendre l'Etat dont il avait la charge contre ses ennemis, ou considérés comme tels. C'est avec regret que cet empereur, d'un haut niveau intellectuel et moral, s'engageait dans la voie de la persécution et l'on voudrait que tous les titulaires du pouvoir, à des époques bien plus récentes, eussent éprouvé les mêmes réticences vis-à-vis des dénonciateurs anonymes. C'est sous le règne de Marc-Aurèle, l'empereur philosophe stoïcien, en 177, qu'eut lieu une des plus grandes persécutions, marquée par l'affaire des martyrs de Lyon, saint Pothin, sainte Blandine et une cinquantaine d'autres. [...]
[...] Constantin se convertit au christianisme et rallie une partie de la population mais politiquement il ne peut vouloir l'élimination du paganisme. Constantin prend des mesures contre la lutte contre la magie. Conclusion Cette tolérance conduit à l'édit de Thessalonique en 380 qui fait du christianisme la religion d'Etat. [...]
[...] Les hérétiques restent donc des citoyens romains avec toutes les charges et sans bénéficier des avantages concédés aux catholiques à raison de leur appartenance religieuse. Une autre constitution autorise les novateurs à conserver leurs églises, demeures, sépultures. La section importante à Rome et en Italie ne se révélait pas particulièrement agressive. Constantin doit intervenir en Afrique car le pays était divisé. Les violences n'étaient pas rares. Sorte de guerre civile explique la vigueur prise contre donatiste, adversaire de la foi catholique. La secte est condamnée ; les hérétiques frappés d'exil, les biens confisqués, ils sont privés de lieux de réunions religieux. [...]
[...] La question religieuse dans l'Empire romain d'Auguste à Constantin Intro Jusqu'au milieu du 1er siècle de notre ère, la question religieuse ne se pose pas dans l'Etat romain. Il existe une religion traditionnelle (le paganisme polythéiste gréco- romain) à laquelle est venu s'ajouter, depuis les débuts du Principat, le culte de Rome et d'Auguste. Par ailleurs, les Romains étaient, en définitive, plutôt tolérants en la matière : non seulement ils n'imposaient pas leurs dieux aux peuples vaincus mais toléraient que ceux-ci continuassent à pratiquer leurs anciens cultes et, le cas échéant, admettaient qu'ils fussent introduits à Rome. [...]
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