Arrivée de Pyrrhus = moment de contact entre Rome et Grande-Grèce, Rome et Carthage, inclut également la Sicile. Tentative d'un souverain hellénistique de se tailler un nouveau royaume en Occident (plus qu'Alex le Molosse). Correspond pourtant au schéma des xenikoi strategoi appelés par Tarente depuis plusieurs décennies.
Pbatique : qu'est-ce que l'arrivée de Pyrrhus change en Occident ?
? Pourquoi Pyrrhos vient-il en Occident ?
? Comment se comporte Rome par rapport à cette arrivée ?
? L'affirmation de la suprématie romaine en Italie du Sud.
(...)
[...] Pyrrhus lui-même, lorsqu'il arrive en 280, montre son but : imposition des Tarentins, conscription, hébergement des troupes par les particuliers, élimination des aristocrates pro-romains, fermeture des lieux de sociabilité et de discussion, voire de contestation politique (gymnases, théâtre, banquets). Pourquoi ? Éviter les problèmes connus par Alexandre le Molosse et Cléonyme, contre lesquels les Tarentins s'étaient retournés a étudié le passif de la cité. II. Une révélation pour Rome ? A. Des victoires à la Pyrrhus ? Les Romains se débarrassent d'abord d'ennemis potentiels : les Prénestins, les Lucaniens (territoire ravagé). [...]
[...] Les Tarentins les attaquent et capturent les équipages de cinq navires sur dix. Puis ils chassent la garnison de Rhégion. Image très négative des Tarentins dans tous les récits : peuple de la démesure, mené par les démagogues se moquent de la dignité romaine (épisode de L. Postumius Megellus). Le peuple veut appeler un général étranger, tandis que les aristocrates seraient plutôt favorables à des discussions avec les Romains. Il est finalement décidé de faire appel à Pyrrhos. UE 26 - 6 C. [...]
[...] De 297 à 285, il combat dans les Balkans, contre Démétrios, devient roi de Macédoine en 288 puis de Thessalie en 287. Mais devant le mécontentement des Macédoniens soutenus par Lysimaque, roi de Thrace, il revient en Épire en 285. Là il étend son royaume aux dépens des Illyriens et prend Corcyre en 281. Sa lignée se prétend descendante d'Achille. On disait souvent au roi qu'il ressemblait à Alexandre. Il cherche donc à agir de façon prestigieuse en trouvant un territoire à conquérir. B. [...]
[...] Les Romains sont défaits et doivent se replier en Apulie. Pyrrhus dédie un ex-voto au sanctuaire de Dodone, sans doute pour rappeler sa victoire sur un peuple barbare. Les cités grecques d'Italie du Sud s'allient toutes à Pyrrhus. Mais Pyrrhus pensait que la défaite romaine lui permettrait de récupérer les alliés de Rome ; or lors de son avancée en Campanie, Capoue et Naples refusent de lui ouvrir leurs portes. Il envoie alors son conseiller, Cinéas (défavorable à l'engagement en Italie), parlementer avec les Romains sur la remise des prisonniers, tandis que lui-même mène l'armée jusque dans le Latium. [...]
[...] Parvenu à Syracuse en embarquant à Locres, Pyrrhos éteint la guerre civile qui régnait entre oligarques. Puis il prend la tête des cités grecques et repousse rapidement les Carthaginois jusqu'à Lilybée. Les Carthaginois proposent la paix en 277 (abandon de leurs territoires siciliens hormis Lilybée, dont d'une flotte à Pyrrhos), mais Pyrrhos refuse (veut les éliminer complètement de Sicile). Deux mois plus tard, Lilybée est toujours debout, Pyrrhos lève le siège et pense à attaquer Carthage en Afrique. Mais il lui faut l'aide des cités de Sicile, d'autant que les Carthaginois et les Romains ont détruit les arsenaux et le bois de construction des navires en 278 en Italie du sud. [...]
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